31 juillet, 2010
30 juillet, 2010
29 juillet, 2010
Chiesa Sant'Angelo degli Zoppi
Petite découverte faite le matin du 7 mai. En arrivant sur le campo Sant'Angelo, alors que je cherchais la plaque indiquant l'emplacement de l'ancienne église qui se dressait sur ce campo, j'ai trouvé la porte du petit oratoire ouverte! On trouve à l'intérieur quelques rangées de bancs, deux autels, des vitraux, et plusieurs tableaux dont une Annonciation de Antonio Triva (1626-1699), Cieco nato de Sante Peranda (1566-1638), Natività di Maria de Giuseppe Cesari detto Cavalier d'Arpino (1568-1640), Via Crucis de Vincenzo Cherubini (1911-1998) ainsi qu'un crucifix en bois polychrome (1500).
28 juillet, 2010
26 juillet, 2010
24 juillet, 2010
Avant l'orage
Plus qu'une curiosité, ceci est un petit jeu que les grands-parents
en promenade s'amusent à faire à leurs petits-enfants, sur la riva dei Sette Martiri.
En arrivant par le musée naval pour aller vers les Giardini, à un certain moment, sur la gauche,
la ligne des habitations s'interrompt pour laisser place à un petit jardin.
En continuant à marcher, essayer de regarder au-delà de l'angle de la dernière
maison, et vous découvrirez pourquoi les grands-parents s'amusent tant à donner
cette définition de "casa finta" à leurs petits-enfants. (p.123 dans Veneziaenigma d'Alberto Toso Fei)
22 juillet, 2010
L'Altra Venezia
Lors de mon voyage en mai, j’ai eu l’occasion de rencontrer le très sympatique Walter Fano de L’Altra Venezia, un homme qui a choisi de vivre de sa passion pour Venise. Quelques mots pour le présenter. Il est né à Turin en 1967 de mère vénitienne. Passionné pour les arts en général, il s’adonne notamment à l’écriture, à la musique, à l’aquarelle et à la photographie. C’est vers 40 ans que, peu satisfait de son expérience professionnelle au sein d’une multinationale, il décide de tout plaquer pour se consacrer entièrement à sa passion. C’est à ce moment qu’il entame trois années d’études afin de devenir guide certifié de la ville de Venise. Sur 120 candidats, seuls 15 ont réussi à obtenir leur permis, dont Walter bien sûr!
Il nous propose de découvrir une « autre » Venise, celle que les touristes de passage ne connaîtront jamais car il faut dire que Venise est loin de se résumer à la Piazza San Marco, la basilique, le Palais Ducal, le Pont du Rialto ou encore celui des Soupirs… Donc, avec Walter, on sort des sentiers battus. Il nous offre une douzaine d’itinéraires à pied, chacun d’une durée d’environ 2 heures et depuis peu, deux balades en barque. Je dois dire que la balade en barque est une manière sublime de découvrir Venise : le mouvement et le bruit de l’eau, la tranquillité des petits canaux qui ne sont pas bordés de quais, le passage sous les ponts, la vue en contre-plongé des palais. Cette expérience est absolument magique!
Walter fait les visites en italien, en français et en anglais. Il est préférable de réserver au moins deux semaines à l’avance.
Il nous propose de découvrir une « autre » Venise, celle que les touristes de passage ne connaîtront jamais car il faut dire que Venise est loin de se résumer à la Piazza San Marco, la basilique, le Palais Ducal, le Pont du Rialto ou encore celui des Soupirs… Donc, avec Walter, on sort des sentiers battus. Il nous offre une douzaine d’itinéraires à pied, chacun d’une durée d’environ 2 heures et depuis peu, deux balades en barque. Je dois dire que la balade en barque est une manière sublime de découvrir Venise : le mouvement et le bruit de l’eau, la tranquillité des petits canaux qui ne sont pas bordés de quais, le passage sous les ponts, la vue en contre-plongé des palais. Cette expérience est absolument magique!
Walter fait les visites en italien, en français et en anglais. Il est préférable de réserver au moins deux semaines à l’avance.
Pour lire un entretien en italien avec Walter
Pour en savoir d’avantage sur les parcours proposés et les tarifs voir le site de L’Altra Venezia
Galerie de photos de Walter Fano http://www.flickr.com/photos/walterfano/
et http://www.walterfano.it/
et http://www.walterfano.it/
21 juillet, 2010
Écoutons Venise
Sur France Culture à l'émission Les Passagers de la nuit
Ecouter Venise de Monica Fantini et Véronik Lamendour
La ville que tout le monde a vue sans voir jouit d’une qualité acoustique exceptionnelle : l’eau de la mer reflète les sons et leur donne une consistance particulière, onirique. On peut écouter le rythme de ses propres pas, les voix et les mots des autres.
Écouter Venise, c’est entrer dans la magie de l’espace vénitien, fait de nuances mais aussi de contrastes forts : en l’espace de quelques mètres, on passe du fracas au silence.
Loin des touristes, très loin de la carte postale, des Vénitiens racontent leur ville à travers les sons du quotidien.
Écouter Venise, c’est se promener sans cesse entre la réalité et l’imaginaire.
Les enfants de 6 et 9 ans inventent une ville invisible, fabriquée pendant des heures de jeu.
Les Vénitiens qui ont vu le temps passer évoquent les sons d’autrefois et d’aujourd’hui.
Les tisseuses de l’usine Luigi Bevilacqua « font sonner » les métiers à tisser qui résonnent depuis des siècles pour la création d’étoffes précieuses. Les voix de détenues qui cultivent « L'Orto delle Meraviglie », un jardin potager de six mille mètres carrés, dans la prison pour femmes de la Giudecca, se mélangent à celles des habitants.
Écouter Venise, c’est entrer dans la magie de l’espace vénitien, fait de nuances mais aussi de contrastes forts : en l’espace de quelques mètres, on passe du fracas au silence.
Loin des touristes, très loin de la carte postale, des Vénitiens racontent leur ville à travers les sons du quotidien.
Écouter Venise, c’est se promener sans cesse entre la réalité et l’imaginaire.
Les enfants de 6 et 9 ans inventent une ville invisible, fabriquée pendant des heures de jeu.
Les Vénitiens qui ont vu le temps passer évoquent les sons d’autrefois et d’aujourd’hui.
Les tisseuses de l’usine Luigi Bevilacqua « font sonner » les métiers à tisser qui résonnent depuis des siècles pour la création d’étoffes précieuses. Les voix de détenues qui cultivent « L'Orto delle Meraviglie », un jardin potager de six mille mètres carrés, dans la prison pour femmes de la Giudecca, se mélangent à celles des habitants.
« Écouter Venise » est une ville sonore bâtie avec :
- Tous les enfants de la classe V de l’école élémentaire Alessandro Manzoni : Margherita, Alvise, Matteo, Giacomo, Francesco, Ilaria, Anna, Kevin, Nicolò, Filippo, Donata, Alessia, Anna, Tommaso, Simone, Pietro, Jacopo, Gabriella, Maila, Mark, Giona, Emma, Diego, Giovanni, Alessandro. Avec la complicité des maîtresses Annalisa De March et Nicoletta Manzato. Et avec Lorenzo, Ottavia et les voix d’Eléonore, d’Oscar et de Léa.
- Le compositeur Claudio Ambrosini et les Vénitiens Rita et Gianni Capovilla, Marisa dal Po’, Maria Ghetti.
- Chiara Bocassini et Ilaria Santoro, tisseuses à l’usine d’étoffes précieuses Luigi Bevilaqua www.luigi-bevilacqua.com/
- Vania Carlot, Isabella, Teresa, Mariana, Lina de la coopérative « Rio terà dei pensieri» http://www.rioteradeipensieri.org/ qui travaillent au « Jardin des Merveilles » à la maison d’arrêt de femmes sur l’île de la Giudecca.
- Tous les enfants de la classe V de l’école élémentaire Alessandro Manzoni : Margherita, Alvise, Matteo, Giacomo, Francesco, Ilaria, Anna, Kevin, Nicolò, Filippo, Donata, Alessia, Anna, Tommaso, Simone, Pietro, Jacopo, Gabriella, Maila, Mark, Giona, Emma, Diego, Giovanni, Alessandro. Avec la complicité des maîtresses Annalisa De March et Nicoletta Manzato. Et avec Lorenzo, Ottavia et les voix d’Eléonore, d’Oscar et de Léa.
- Le compositeur Claudio Ambrosini et les Vénitiens Rita et Gianni Capovilla, Marisa dal Po’, Maria Ghetti.
- Chiara Bocassini et Ilaria Santoro, tisseuses à l’usine d’étoffes précieuses Luigi Bevilaqua www.luigi-bevilacqua.com/
- Vania Carlot, Isabella, Teresa, Mariana, Lina de la coopérative « Rio terà dei pensieri» http://www.rioteradeipensieri.org/ qui travaillent au « Jardin des Merveilles » à la maison d’arrêt de femmes sur l’île de la Giudecca.
Écoute en ligne ou podcast.
20 juillet, 2010
Lire les murs
Je reprends ici une expression de Marie D. qui nous propose aussi, dans sa galerie, une série sur les murs de Venise.
"Cité de marbre ou cité de briques? [...] En réalité, Venise est une ville
presque entièrement bâtie des briques, et cela depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours. [...] Il y avait là, sans aucun doute, l'influence de la tradition byzantine, surtout celle de Ravenne, cité lagunaire elle aussi, dont
les églises et les baptistères sont tous bâtis de briques; mais il leur importait
plus encore de construire sur leur îlots sableux, imprégnées d'eau de mer, avec
un matériau à la fois solide et de peu de poids, afin d'être plus facilement transportable
à travers la lagune." p.24-25 Intimité de Venise de A. T'Serstevens
19 juillet, 2010
The Gardens of Venice
Une belle surprise du facteur ce matin! J'ai enfin reçu le livre The Gardens of Venice (texte de Mary Jane Pool et photographies d'Alessandro Albrizzi). Ce livre sur les jardins de Venise est paru en 1989 aux éditions Rizzoli. Il n'existe pas, à ma connaissance, de traduction française.
Le livre s'ouvre sur une introduction d'Ileana Chiappini di Sorio qui retrace l'histoire des jardins vénitiens au fil des siècles. On est ensuite invité à visiter plusieurs jardins, publics ou privés, plus en détails. Au programme: Ca'Leone à la Giudecca, Palazzo Giustiniani Recanati, Palazzo Dario, Palazzo Contarini Corfù degli Scrigni, Palazzo Mocenigo, Palazzo Volpi di Misurata, Palazzo Albrizzi, Casetta Rossa, pour ne nommer qu'eux. Un très beau livre pour ceux qui aiment la Venise secrète et inaccessible qui se cache derrière les hauts murs de calle.
Entrée d'eau du jardin Albrizzi
18 juillet, 2010
17 juillet, 2010
14 juillet, 2010
Jardin Albrizzi
Grâce aux précieux conseils d'une amie, j'ai pû mettre la main sur un livre qui présente des photos du mystérieux jardin du palazzo Albrizzi dont j'ai parlé il y a quelques semaines.
Vous vous souvenez de cette fameuse passerelle métallique qui relie le palais à son jardin secret? Elle mène à une tour-escalier de style gothique (peut-être l’œuvre de Gian Battista Meduna) qui nous conduit au jardin. À part cela, on peut aussi accéder au jardin par une porte d’eau qui donne sur le rio de San Cassiano. L’endroit où se trouve le jardin accueillait jusqu’à l’arrivée de Napoléon le célèbre théâtre de la famille Tron. En 1812, cette famille vend sa propriété aux Cameranovics à qui les Albrizzi rachètent le terrain en mars 1820. C’est alors que Alba Zenobio, qui était aussi propriétaire du palazzo Zenobio ai Carmini, entreprit la création d’un jardin isolé où elle pourrait se recueillir en paix. Un dessin du jardin signé Meduna et daté de 1862 figure dans les archives de la famille Albrizzi.
À la fin du 19e siècle, Elsa de’Margarit Albrizzi était la comtesse en résidence au palazzo Albrizzi. On peut lire une description détaillée du jardin dans Gondola Days de F. Hopkinson Smith (1897) qui a eu l’immense privilège de visiter les lieux en compagnie du professeur Croisac et ce en l'absence de la comtesse.
Extraits de Gondola Days de F. Hopkinson Smith (1897)
Ce jardin conçu au début du 19e siècle a été entretenu et quelque peu modifié au fil des générations. Alessandro Rubin de Cervin Albrizzi en 1985 fait appel à l’architecte Bruce Kelly pour entreprendre la restructuration du jardin. En plus de l’immense variété de plantes accumulées au fil des années, le jardin est également agrémenté de fragments architecturaux provenant de l’ancienne villa Albrizzi.
Plan du jardin
Vers la porte d'eau
Petit bassin
Tour-escalier
Les photos sont extraites du livre: The Gardens of Venice, de Mary Jane Pool et photographies d'Alessandro Albrizzi, Ney York, Rizzoli Ed., 1989, p.189-197.
Désolée pour la piètre qualité des images, j'ai dû les photographier car le livre était trop grand pour mon scanneur... Ça donne quand même une idée.
12 juillet, 2010
Bonne semaine!
Juste un petit coucou en passant car j'ai une semaine très chargée...
À venir: un billet sur le jardin Albrizzi!
09 juillet, 2010
Autour de Santo Stefano
Une des petites découvertes de mai... Les deux cloîtres de Santo Stefano qui sont reliés par un passage qu'on peut voir du campo Sant'Angelo et sous lequel passe le rio Malatin qui devient Santissimo après le passage sous l'église. On accède au premier cloître, le plus grand, en passant sur le Ponte dei Frati et par le grand portail gothique d'Antonio Abbondi dit Scarpagnino. Les façades donnant sur la cour centrale étaient jadis couvertes de fresques attribuées pour la plupart à Giovanni Antonio de Sacchi, dit le Pordenone. On trouve plusieurs tombes dont celles de Francesco Novello da Carrara, dernier seigneur de Padoue, et du sculpteur Pietro Lombardo.
Pour accéder au second cloître il faut traverser la petite passerelle qu'on aperçoit du campo Sant'Angelo.
07 juillet, 2010
Petite pause
Entre le travail et la canicule qui sévit, je vais devoir ralentir le rythme des publications. La chaleur est insupportable dans mon bureau alors je vais lire et prendre des notes là où je pourrai trouver un peu de fraîcheur et je vous reviens dès que possible.
04 juillet, 2010
Venezia bianco e nero
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