30 juin, 2009
29 juin, 2009
Visite de l'église San Salvador
Choeur et maître-autel orné d'une toile du Titien: La Transfiguration. Lors de la fête de la transfiguration, le tableau est retourné de manière à exposer son revers en argent doré et repoussé.
Chapelle absidiale de droite. Elle abrite les cendres de Saint-Théodore, premier patron de Venise.
Transfiguration, Titien
Chapelle absidiale de droite, au-dessus de l'urne contenant les cendres, on peut voir un tableau de P. Mera représentant Saint-Théodore et à droite un autre de l'école de Bonifacio de Pitati intitulé Le martyr de Saint-Théodore.
Chapelle absidiale de gauche.
Origine: VIIe siècle
Consécration: 1177
Première reconstruction: 1209
Seconde reconstruction: 16e s. Giorgio Spavento, Tullio Lombardo
27 juin, 2009
Monet à Venise
Monet et sa femme, Alice, vont à Venise suite à une invitation de Mary Young Hunter que Monet avait rencontrée par l’intermédiaire de John Singer Sargent. Cette dernière disposait durant cette période d’un palais prêté par son amie Mme Curtis, le sublime Palazzo Barbaro. Monet et sa femme y séjourneront du 1er au 16 octobre 1908, puis prolongeront leur séjour au Grand Hôtel Britannia (aujourd’hui Europa) jusqu’au 7 décembre de la même année.
Ils seront invités à deux reprises aux soirées de la princesse de Polignac qui habite le palais Contarini dal Zaffo sur l’autre rive du Grand Canal en face du palais Barbaro.
Grâce à la correspondance entre Alice et sa fille, Germaine Salerou, il nous est possible de suivre en détails le déroulement du séjour vénitien.
Des lieux et des motifs.
«Me voilà bien prêt de montrer mes Venise, que j'aurais tant aimé à
revoir sur place, car, comme toujours, hélas, au moment où je les livre, je suis toujours mécontent [...]» (extrait d'une lettre à Durant, le 15 avril 1912)«Les tableaux rapportés de Venise, achevés en atelier à Giverny, ne pourront jamais que s'inscrire dans le contexte d'une suite, c'est-à-dire d'une succession d'éléments qui portent sur des objets différents, tout en appartenant à une même entité référentielle. En fait, ce qui frappe surtout, c'est comment Monet à Venise se sent revivre une ancienne jeunesse. Tout ce que la ville lui offre appartient à une mémoire de son travail qui a été fondatrice de son histoire: l'eau et la lumière, d'une part, la pierre et le ciel de l'autre; le liquide et l'immatériel, le solide et l'éphémère.» (Philippe Piguet, Monet et Venise, p.61)
Gondole à Venise, Musée des Beaux-Arts, Nantes
Il s'agit ici de la dernière toile ou plutôt ébauche demeurée à l'état de "commencement" que Monet a peinte à Venise et qu'il n'a pas souhaité reprendre en atelier par la suite.
24 juin, 2009
Au fil de mes lectures
23 juin, 2009
Quelques margelles de puits
Le promeneur de Venise peut trouver des centaines de margelles de puits disséminées à travers la ville soit sur des places publiques soit dans des cours privées.
Cour à Dorsoduro non loin de San Barnaba
Cour du Casino à Cannaregio
20 juin, 2009
Chiesa-oratorio dei Catecumeni
« Il y eut toujours à Venise un grand nombre d’ « Infidèles », c’est-à-dire de personnes qui pratiquent une autre religion que la religion catholique. […] Au début il n’y avait pas de lieu pouvant accueillir les musulmans désireux de se convertir au christianisme et ils étaient logés chez des habitants qui manifestaient le désir de les recevoir. En 1557, fut ouvert, dans la paroisse de SS. Ermagora e Fortunato (San Marcuola), un hospice destiné à les recueillir. Peu après cet hospice fut déplacé à SS. Apostoli, dans la cour qui porte le nom de Corte dei Catecumeni (cour des catéchumènes). Mais le nombre des esclaves musulmans ayant augmenté suite à la bataille de Lépante en 1571, les néophytes furent hébergés dans un bâtiment plus grand du côté de S. Gregorio. » (p.299-300 Venise : Trente itinéraires à la découverte de la ville)
L’hospice fondé en 1571 fut remanié en 1727 et l’église-oratoire fut construite selon les plans de l’architecte Giorgio Massari. Il comprend notamment un cortile et un petit cloître. Le complexe aujourd’hui géré par les sœurs Salesianes sert de crèche, d’école primaire et de pensionnat universitaire. Les touristes peuvent également y loger :
17 juin, 2009
Retour à Venise...
13 juin, 2009
Venise à Paris (6)
Hier soir, je suis allée écouter les Vêpres à la Vierge
de Claudio Monterverdi sous la direction de Jordi Savall
à la salle Pleyel. Un très beau concert tout en finesse.
Cet après-midi, j'ai visité un musée parisien que je ne
connaissais pas: le musée Cognacq-Jay.
Jolie collection 18e siècle qui contenait notamment
deux Canaletto, quelques Guardi et un Tiepolo.
Une agréable découverte!
Canaletto
Canaletto
09 juin, 2009
Venise à Paris (5)
Petite visite au musée Jacquemart-André cet après-midi.
Superbe hôtel particulier situé Boulevard Haussmann.
On y trouve plusieurs peintures vénitiennes notamment de Canaletto,
de Tiepolo, de Bellini pour ne nommer qu'eux... Désolée pour la piètre
qualité des photos prises à la sauvette sans flash... On trouve
également près d'une dizaine de margelles de puits comme
on en voit à Venise.
05 juin, 2009
Venise à Paris (4)
immeuble dans lequel séjourna Casanova durant
un de ses deux passages à Paris
en a deux, ont été offerts à François 1er par la
République de Venise.
04 juin, 2009
Venise à Paris (3)
J'ai aussi visité les autres expositions actuellement à l'affiche, dont une d'Henri Cartier-Bresson, où j'ai été ravie de voir un joli cliché de Torcello en noir et blanc ainsi que deux photos de la Fenice du photographe Gérard Uféras.
Une ville changeante et insaisissable, mais en même temps idéale et métaphysique. Venise apparaît ainsi reflétée dans les vitres de ses propres fenêtres, à la fois éphémère et éternelle. Il ne s’agit pas de son double, mais d’une autre Venise, imaginaire, qui change de formes et de couleurs, qui répand sa présence dans des perspectives et des assemblages inattendus et dans des assemblages stupéfiants, où le concret s’unit à l’abstrait de manière picturale. Dômes, arbres, clochers, colonnes, nuages, statues et cheminées apparaissent, plus ou moins reconnaissables, dans l’encadrement des fenêtres des maisons et des palais.
Les textes, qui accompagnent les photographies de Riccardo Zipoli, sont tous dédiés au motif du reflet dans le miroir et sont extraits du recueil de poèmes persans de Bidel, poète, philosophe et mystique, qui a vécu en Inde et qui est l’un des plus grands représentants de la littérature persane.
À la fois motif littéraire et phénomène optique, le reflet réunit Orient et Occident, poésie et photographie, dans une étroite correspondance qui tient souvent ici de la mise en abyme.
Riccardo Zipoli vit et travaille à Venise. Il y pratique la photographie et y enseigne la langue et la littérature persanes au sein de l’Université Ca’Foscari.
Derniers jours pour voir l'exposition qui prend fin le 14 juin.
03 juin, 2009
Venise à Paris (2)
02 juin, 2009
Venise à Paris (1)
sur la place devant le musée Beaubourg. Mais on en
trouve une autre, aujourd'hui disparue, sur la place
du parvis de Notre-Dame. Voici la pierre qui nous la rappelle:
quelques ajouts à ma bibliothèque vénitienne:
les deux livres de Gabriella Zimmermann Venise au fil des mots
et Venise au fil du temps,
la nouvelle édition du Henri de Régnier, L'Altana ou la vie vénitienne,
Cènes et banquets de Alain Buisine ainsi que deux Donna Leon...
J'ai aussi repéré une expo de photos de Riccardo Zipoli
intitulée "Venise aux fenêtres" qui se tient en ce
moment à la Maison européenne de la photographie.
J'irai voir cela dans les jours à venir et je vous laisserai
savoir ce que j'en ai pensé.