Une boutique aux milles tentations! J'ai été sage et je me suis contentée d'un seul carnet (pas le choix, ma valise était pleine à craquer... et je pâlissais déjà à l'idée de trimballer plus de 30 kilos de bagages, ce qui a quand même été le cas...). Cette boutique qui existe depuis les années 50 regorge de carnets en tout genre, le tout entièrement fait à la main. Il y en a à tous les prix. Des carnets cartonnés, ou encore de belles reliures en cuir, des objets (boîtes, cadres, albums), papiers marbrés ou estampillés à la main (xylographie, sérigraphie...). Ils font aussi de la réparation de livres anciens. Belle découverte et sympathique rencontre avec la dame qui travaillait dans la boutique quand j'y suis passée. Ça fait plaisir de voir que ce savoir-faire ne se perd pas complètement et qu'il continue à être transmis de génération en génération.
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29 mai, 2013
05 mai, 2013
Corte Badoer
Plus que 5 jours avant le départ. Il est temps de préparer mes affaires, de vérifier mes listes, de choisir le livre qui m'accompagnera. J'ai une belle sélection d'expos à visiter si le temps est gris, quelques rencontres, une excursion à Padoue (il faut bien explorer la terre ferme un peu même si j'ai du mal à quitter les îles!). Et puis il y aura la fête de la Sensa et la vogalonga. Encore quelques jours de patience...
03 avril, 2013
29 novembre, 2012
18 septembre, 2012
Pour Elio
"Colonna del Bando (restaurée en 1836) de laquelle étaient lues les proclamations et lois concernant la vie de la communauté. L'escalier latéral est soutenu par une statue d'atlante, dite Il gobbo di Rialto (le Bossu du Rialto), attribuée à Pietro da Salò (1541)." (p. 391 Trésors de Venise)
"Cette colonne est appelée "Gobbo di Rialto" car l'escalier est soutenu par un personnage sculpté qui est écrasé par le poids pesant sur lui. C'est une oeuvre de Pietro Grazioli da Salò, réalisée au XVIe siècle. On attribuait au Gobbo tous les sarcasmes, les critiques et les satires que la population adressait au gouvernement. En 1577 on imprima le "Dialogue entre le Bossu de Rialto et Marocco des melons de Saint-Marc, au sujet de la comète qui traversa le ciel ces jours-ci." Marocco était l'un des petits personnages sculpté à la base des colonnes de Saint-Marc, et plus précisément celui qui porte le melons. De cette colonne du Gobbo on annonçait aussi les mises au pilori. Les coupables de différents crimes pouvaient subir cette peine. Seuls les nobles et les étrangers de renom en étaient dispensés. Il suffisait que le sentence de leur condamnation soit rendue publique sur la pierre du Ban à Saint-Marc et sur la colonne du Ban à Rialto. La peine du pilori fut abolie seulement à la fin du XVIIIe siècle." (p.483, Venise Trente itinéraires, Paolo Giordani)
23 août, 2012
21 juillet, 2012
12 décembre, 2011
Campiello del Pistor (2)
J'en avais parlé en janvier dernier, j'aime beaucoup cet endroit calme.
Un petit extrait de Le feu de Gabriele d'Annunzio:
La gondole entra dans le Rio di San Polo, se glissa dans l’ombre. Un froid subit tomba sur les trois taciturnes. Sous l’arche du pont, leurs âmes réentendirent la cadence de la rame ; et le bruit de la fête leur parut infiniment lointain. Toutes les maisons étaient obscures ; le campanile était muet et seul parmi les étoiles ; le Campiello del Remer, le Campiello del Pistor étaient déserts, et l’herbe y respirait en paix ; les arbres, débordant par-dessus les murs des petits jardins, sentaient mourir les feuilles sur leurs branches dressées vers le ciel serein.
Avec un peu de recul à partir du ponte de Ca'Donà
04 octobre, 2011
Palazzo Coccina Tiepolo Papadopoli
Côté jardin
Façade sur le Grand Canal
Palais situé dans le sestiere de San Polo et dont la façade donne sur le Grand Canal. Il a été construit vers 1560 par Giovanni Giacomo de’Grigi pour la famille Coccina. Une série de quatre tableaux commandités par la famille à Véronèse se trouvaient jadis dans ce palais. Les tableaux se trouvent aujourd’hui dans la Gemäldgalerie de Dresde.
Au moment de l’extinction de la famille vers 1748, le palais est acheté par les Tiepolo de San Benedetto, puis en 1837 par Valentino Comello. En 1864, les Aldobrandini-Papadopoli charge l’architecte Gerolamo Levi des travaux d’agrandissement et de rénovation du palais. La décoration intérieure est dirigée par Michelangelo Guggenheim.
Tableau de Véronèse représentant la famille Coccina, 1571
Au moment de l’extinction de la famille vers 1748, le palais est acheté par les Tiepolo de San Benedetto, puis en 1837 par Valentino Comello. En 1864, les Aldobrandini-Papadopoli charge l’architecte Gerolamo Levi des travaux d’agrandissement et de rénovation du palais. La décoration intérieure est dirigée par Michelangelo Guggenheim.
Le palais est souvent accessible durant la Biennale, c’était le cas cet été et je remercie Catherine Hédouin pour le beau reportage photographique!
Salon 1er étage
Salon 1er étage
2e salon 1er étage
2e salon 1er étage
Chambre chinoise, 2e étage
Chambre chinoise, 2e étage
Portego
Chambre aux stucs, 2e étage
Chambre aux stucs, 2e étage
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