Au moment où j'allais ranger l'appareil photo en me disant
ce n'est pas la peine, on ne verra rien avec tous ces nuages
voilà que j'aperçois le Lido, puis San Giorgio Maggiore, la
pointe de la Douane!
Pour enfin répondre à une question de Danielle... Ça y est, je m'y mets! Il était temps! Première étape qui n'est pas une mince affaire: la sélection, le tri, le choix. C'est au moins un début. Je dois encore faire imprimer mes photos (enfin, une sélection...) de mes photos de septembre dernier! Le choix va être difficile. Je crois que je vais devoir trouver une ligne directrice pour organiser tout cela. Pour le moment, je vais commencer à ébaucher de petits textes qui accompagneront les images choisies.
Le 16 septembre, la journée du déluge... Je n'ai pu prendre de photos extérieures tant la pluie était intense. Des trombes d'eau tombaient du ciel, l'eau recouvrait le sol des calli et des campi formant par endroits de véritables lacs... Impossible de se déplacer sans se faire tremper. La pluie traversait même mon parapluie! Arrivée à la Piazza, il y avait carrément des chutes d'eau qui s'échappaient des gouttières en diagonale tant il y avait du débit.
Cette eau verte, couleur malachite, translucide,
presqu’électrique. Il serait intéressant de trouver le nom exact de ce vert, qui
restera pour moi le « vert de Venise ». Comment décrire ces façades, murs
décrépits des maisons. Briques nues, revêtement (pastellone pour le
rouge, rovigno pour le gris clair) qui dégage par plaques, cédant aux
assauts de l’humidité et de l’air salin… Couleurs et textures, l’usure du temps
ainsi rendue visible sur les parois. Usure des balustrades des ponts de pierres.
La pierre d’Istrie du pont du Rialto, pierre si douce polie par le passage de
tant de mains au fil du temps…
Strada Nova
Je ne pars jamais sans mes indispensables carnets. Mon petit Moleskine VENEZIA qui comprend de petits plans où j'aime tracer mes promenades et dans lequel je consigne mes notes de voyage, mes impressions, le récit de mes journées...