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01 février, 2013

Rencontre avec Sylvie Mamy


Pour ceux qui ont la chance d'être sur Paris vous aurez 
l'occasion de pouvoir rencontrer Sylvie Mamy qui présentera 
son beau roman consacré à Veronica Franco à l'Espace l'Harmattan.


09 décembre, 2012

Parution


Je suis heureuse de vous annoncer la parution du nouveau roman de Sylvie Mamy. Elle nous propose ici une version romancée de la vie de Veronica Franco, la plus célèbre des courtisanes vénitiennes.

Voici la présentation de l'éditeur:
Veronica Franco fut la plus célèbre courtisane de Venise. Issue d'une famille bourgeoise déchue, elle réussit à se hisser au niveau des cercles politiques et académiques les plus huppés. Elle fut ensuite réduite à la plus grande pauvreté par le clan adverse. Elle exprima dans un recueil son combat contre la domination masculine et patricienne, et consacra ses dernières années à la fondation d'un hospice destiné aux prostituées. Dans ce récit, la fiction se mêle aux éléments historiques.


Sylvie Mamy est musicologue et écrivain, directeur de recherche au CNRS.

Bibliographie:
Les grands castrats napolitains à Venise au XVIIIe siècle, Liège, Mardaga, 1994.
La musique à Venise et l’imaginaire français des Lumières (Prix des Muses pour la meilleure étude musicologique), Paris, BnF, 1996.
Les castrats, Que Sais-Je, Paris, PUF, 1998.
Antonio Conti, Lettere da Venezia a Madame la comtesse de Caylus 1727-1729, Florence, L.S. Olschki, 2003.
Lettre d’une virtuose vénitienne à un musicien français de passage à Venise, Venise, Rapport d’Etape, 2005.
Balades musicales à Venise, Paris, Nouveau Monde, 2006. Traduction italienne, Passeggiate musicali a Venezia, Trévise, Vianello Libri, 2006.
Antonio Vivaldi (Grand Prix des Muses 2012), Paris, Fayard, 2011. 



18 septembre, 2012

Pour Elio


"Colonna del Bando (restaurée en 1836) de laquelle étaient lues les proclamations et lois concernant la vie de la communauté. L'escalier latéral est soutenu par une statue d'atlante, dite Il gobbo di Rialto (le Bossu du Rialto), attribuée à Pietro da Salò (1541)." (p. 391 Trésors de Venise)


"Cette colonne est appelée "Gobbo di Rialto" car l'escalier est soutenu par un personnage sculpté qui est écrasé par le poids pesant sur lui. C'est une oeuvre de Pietro Grazioli da Salò, réalisée au XVIe siècle. On attribuait au Gobbo tous les sarcasmes, les critiques et les satires que la population adressait au gouvernement. En 1577 on imprima le "Dialogue entre le Bossu de Rialto et Marocco des melons de Saint-Marc, au sujet de la comète qui traversa le ciel ces jours-ci." Marocco était l'un des petits personnages sculpté à la base des colonnes de Saint-Marc, et plus précisément celui qui porte le melons. De cette colonne du Gobbo on annonçait aussi les mises au pilori. Les coupables de différents crimes pouvaient subir cette peine. Seuls les nobles et les étrangers de renom en étaient dispensés. Il suffisait que le sentence de leur condamnation soit rendue publique sur la pierre du Ban à Saint-Marc et sur la colonne du Ban à Rialto. La peine du pilori fut abolie seulement à la fin du XVIIIe siècle." (p.483, Venise Trente itinéraires, Paolo Giordani)






01 avril, 2012

Chemin rêvant avec Donna Leon


Chemin rêvant avec Donna Leon, le 5 avril sur France Musique

Venez découvrir l’univers d’une amoureuse des intrigues policières, des compositions d’Haendel.
Son personnage fétiche, le Commissaire Brunetti est né avec « Mort à la Fenice », et
il poursuit sa carrière de policier livresque avec aujourd’hui « La femme au masque de chair ». Un polar édité chez Calman-Lévy. Voici le Commissaire Brunetti envoûté par le visage d’une inconnue, victime de l’inconscience d’un chirurgien esthétique.
Mais Donna Leon sait aussi délaisser son mythique enquêteur. Elle arrive à l’oublier un instant pour nous enchanter avec « Le Bestiaire d’Haendel ».
La romancière dévoile ici les arias d’Haendel sous l’angle animalier. Ne soyez pas surpris alors de croiser des lions, des abeilles, des rossignols, des serpents et même des éléphants ! Un autre carnaval des animaux qui emprunte des chemins espiègles.
Rendez-vous ce soir avec une Vénitienne qui navigue au pays d’Haendel transportée par une inspiration mystérieuse.
Olivier Nahum

15 mars, 2012

Carnet de voyage (1)

Carnet de voyage (Octobre 2011)
Promenade dans Cannaregio

Squero dei Muti

J’étais arrivée à Venise en début d’après-midi. Après avoir découvert le magnifique appartement où je logeais, vite les courses avant de commencer à arpenter les calli. C’était le 15 octobre, il faisait un temps superbe. J’ai fait comme le chat qui explore à fond ses nouveaux quartiers.


Parmi les points de repère, le petit squero dei Muti avec ses sympathiques habitants que vous rencontrerez plus tard, la Madonna dell’Orto, le rio de la Misericordia, le campo dei Mori avec ses statues étranges. « Trois statues du XIIIe siècle, situées contre les façades des maisons du campo représenteraient les trois frères « maures », Rioba, Sandi et Afani (une quatrième se trouve , un peu plus loin, sur la fondamenta). Ces marchands, ayant fui la Morée (Péloponnèse) à cause des guerres civiles, étaient arrivés à Venise en 1112, où on leur avait donné le nom de Mastelli, car, selon les chroniques, « ils possédaient des milliers de baquets (mastelli) remplis de sequins d’or ». L’homme au turban, en costume oriental, qui mène un chameau, sur le bas-relief de la façade du palais Mastelli (du côté du rio della Misericordia), ferait référence à l’activité commerciale de la famille (le négoce des épices). » p.146 Guide Gallimard


Sior Antonio Rioba

Sior Antonio Rioba : Affublé au siècle dernier d’un nez de fer, cette statue portant un fardeau sur l’épaule se dresse au pied du pont. Les Vénitiens en firent un célèbre personnage, sior Antonio Rioba, qui leur servait de porte-parole lorsqu’ils avaient à critiquer la politique de la République. p.146 ibid. Lors de mon séjour en mai 2010, la tête de ce pauvre Rioba avait mystérieusement disparue! Elle avait heureusement été retrouvée quelques semaines plus tard et a depuis été réinstallée à sa place.



Quel bonheur de retrouver les reflets aux couleurs chatoyantes des canaux!




Home sweet home, là tout en-haut

En passant devant la scuola nuova della Misericordia je trouve la porte ouverte, c’était le dernier jour de l’exposition de la Piéta de Jan Fabre. J’en ai donc profité pour faire le tour de cette expo.







En ressortant, l’après-midi tirait déjà à sa fin, j’ai remonté vers les fondamente Nove, petit coup d’œil à la façade des Gesuiti, campo dei Gesuiti, fondamenta Santa Caterina, Misericordia et j’ai retrouvé mon quartier et la vue magnifique de mon 4e étage.






À suivre, une longue promenade toujours dans le Cannaregio, du moins pour la matinée…

06 janvier, 2012

Casanova, la passion de la liberté




En ce moment à la BNF à Paris, vous pouvez voir cette très belle exposition jusqu'au 19 février. Découverte de ce superbe manuscrit des Mémoires de Casanova acquis en 2010 par la BNF. L'occasion de découvrir un personnage fascinant.






















Pour en savoir plus: http://expositions.bnf.fr/casanova/