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21 février, 2010

Journal d'Italie

Je dois avouer que je ne suis pas une grande lectrice de BD… Mais en feuilletant le Monde des livres récemment, je suis tombée sur une publication qui a piqué ma curiosité (qui n’est d’ailleurs pas encore satisfaite…). Il s’agit du Journal d’Italie. Tome 1 : Trieste-Bologne de David B.


Voici ce qu’en disait le journaliste :


Critique
"Journal d'Italie. Tome 1 : Trieste-Bologne", de David B. : l'Italie rêvée de David B.
LE MONDE DES LIVRES 11.02.10

David B. est un promeneur infatigable, un amoureux des villes qui hume souvenirs, monuments, vie des gens. Après avoir sillonné les rues de Paris, où il réside et travaille une partie du temps, l'auteur de L'Ascension du Haut-Mal arpente désormais celles de villes du nord de l'Italie, pays où il vit aussi à temps partiel, avec sa compagne, Ilaria.
Son album s'intitule Journal d'Italie. Tome 1 : Trieste-Bologne. Mais foin de journal de voyage au sens classique ! David B. ne nomme pas, ne décrit pas de scènes pittoresques, ne visite pas de monuments incontournables, ne conte pas d'anecdotes. "Ce récit est ce qui se passe dans mon cerveau plutôt que ce qui se passe dans ma vie", confie l'auteur qui précise dans sa postface : "Il n'y a rien de meilleur que de marcher pour trouver des histoires et de regarder passer des gens pour saisir des personnages."
Ses lectures, les films qu'il a vus, les pensées qui l'agitent, autant de clés qui donnent accès aux secrets et à l'intimité d'une ville, et aux songes qu'elles inspirent à travers des "petits riens". Le dessin est à l'unisson du propos. Flamboyant ou classique, s'étirant en volutes ou tissé de hachures, aux lisières du symbolisme ou du conte pour adultes ("Les saisons d'une jeune fille"), il chante la nuit, parfois la mort et la peur.
Ici, à Trieste, une cave peuplée de rats évoque Jean Ray, une librairie rappelle à David B. le destin du mafieux Lucky Luciano, tandis que l'entrelacs de la lagune vénitienne lui évoque Hugo Pratt, le ghetto juif et la figure, mi-réelle, mi-fantasmée, de Daoud Ravid, immolé sur un brasier dont il voulait que les flammes caressent le ciel.
A Parme, au domicile familial d'Ilaria, une chatte prévient des morts à venir, la grand-mère ressemble à un lutin... Mais Prévert et Harry Dickson veillent sur David B., ce professeur de rêves nourri de Carroll et de Kafka, apte à transmuer une réminiscence en œuvre d'art et une confidence en épopée.

JOURNAL D'ITALIE. TOME 1 : TRIESTE-BOLOGNE de David B. Delcourt, "Shampooing", 154 p., 14,95 €.

Yves-Marie Labé
Article paru dans l'édition du 12.02.10



23 avril, 2009

Andrew Fisher Bunner

San Michael, Venice

Rio Ca Pesaro and Rio dei Frari, Venice



Andrew Fisher Bunner (1841-1897)

Artiste américain né à New York en 1841. Il a étudié d'abord aux États-Unis puis en Europe de 1871 à 1876. Il revient quelques années aux États-Unis avant de partir vivre à Venise de 1883 à 1886.
On remarque dans ses tableaux les influences notamment de Turner, de Whistler et de Thomas Moran (et de l'Hudson River School, mouvement artistique américain du milieu du 19e siècle réunissant surtout des peintres paysagistes).
J'aime particulièrement ces dessins à l'encre sur Venise. Une série de croquis représentant des scènes de vie quotidienne, de petits rii à l'écart des grands lieux touristiques a été offerte par Kate Bunner au Metropolitan Museum of Art de New York en 1899.



Canal and Church of S. M. dei Miracoli, 1883


Rio della Verona, 1885


Ponte San Canciano, Venice, 1885