31 octobre, 2009
29 octobre, 2009
28 octobre, 2009
Un peu limite...
27 octobre, 2009
26 octobre, 2009
La Pietà
Façade qui ne fut complétée qu'en 1906
L'église Santa Maria della Visitazione o della Pietà a été construite entre 1745 et 1760, selon un projet de Giorgio Massari, à côté de l'ancienne Pietà (celle où travaillait Vivaldi) et dont on peut encore voir quelques vestiges dans l'actuel Hotel Metropole. "L'intérieur, "l'un des plus élégants et harmonieux du XVIIIe siècle vénitien" a un plan ovoïde avec plafond à voûte et presbytétium à fond plat. Le long des murs s'ouvrent deux choeurs avec des grilles en fer forgé; c'est là que les jeunes filles recueillies par l'institution donnaient leurs célèbres concerts de musique et de chant." (p.89 Venise: Trente itinéraires à la découvertes de la ville, de Paolo Giordani)
J'ai eu le bonheur de pouvoir visiter cette église dans le cadre de la Biennale en septembre. Je ne l'avais, jusque-là, jamais trouvée ouverte. Je sais qu'il est possible d'y voir des concerts et d'y visiter le petit musée consacré à Vivaldi.
25 octobre, 2009
Capitelo pour Annie
Un petit mot sur les capiteli, petits symboles qu'on croise abondamment au fil des calli vénitiennes.
« 1128: Venise se dote de l'éclairage urbain ! Le Doge Domenico Michiel
décide de sécuriser les calli en allumant à la tombée de la nuit une lampe dans
chacun des petits autels dédiés à la Vierge, autels appelés ancone et qui
étaient placés aux coins des canaux et des principales calli. Cette décision
fait de Venise la première ville d'Europe (hormis Constantinople) à avoir été
dotée de l'éclairage urbain. »
réf : http://www.e-venise.com/dates-histoire-venise-1100.htm
Les capiteli, dont la forme et la taille varient, en plus de leur fonction d’éclairage constituent également des lieux de dévotion, des petits lieux de culte populaires à l’extérieur des églises. Ces petits autels extérieurs sont d’ailleurs encore de nos jours entrenus par les habitants des quartiers où on les trouve, il n’est pas rare de les voir ornés de fleurs et autres images pieuses. On en dénombre encore aujourd’hui plus de 350. Le sestier de Castello est celui dans lequel on en trouve la plus grande concentration.
Sur les « capiteli » :
F. Cuman et P. Fabbian, I capiteli di venezia : arte sacra minore in Venezia catalogo fotografico, Ed. Helvetia, 1987.
A. Rizzi, Scultura esterna a Venezia, Stamperia di Venezia Ed., p.73-78
http://www.veneziamuseo.it/CAPITELLI/capitelli_caxa.htm
22 octobre, 2009
Encore des livres...
21 octobre, 2009
Flore urbaine
La flore à Venise ne se résume pas aux jardins secrets ou publics ni aux bacs à fleurs qu’on trouve aux fenêtres et aux balcons. Il en existe une mineure pourtant omniprésente qui passe souvent inaperçu. En surface, entre les pavés des calli, les fissures des murs, les briques, les marches des ponts, à la base des margelles de puits, le promeneur attentif découvrira des végétaux adaptés à cet environnement insolite. Notamment la christe-marine, aussi connu sous le nom de « finocchio di mare » (chrithmum maritimum) qui prend racine entre les pierres de murs qui longent les canaux.
« […] des végétaux insignifiants et souvent anonymes qui poussent là où on ne les attends pas et où ils ne semblent points être nécessaires. Sous les balcons, autour des puits, sur les façades et le long des palissades, là où la pierre se fend et se fissure, la brique s’effrite et cède aux assauts de l’humidité, le crépi se craquelle et se désagrège, partout ils sont là, en plein centre de Venise. Une graine est tombée dans un trou presque invisible, venant de Dieu sait où, elle y a germé et s’est transformée en une maigre pousse ou un modeste bouquet. […] La pariétaire ou casse-pierre (que le Vénitiens appellent parietaria ou muraiola précisément parce qu’elle adhère aux parois et s’accroche aux murs) se rencontre plus souvent qui les autres plantes de la même famille, dans les endroits bien différents les uns des autres […]. On ignore comment et de quoi elle se nourrit. Elle n’a pratiquement d’autre support que l’humidité infiltrée dans les interstices d'où elle jaillit. […] On donne également à la pariétaire le nom de vetriola ou viriola (de vetro, verre) car on s’en sert, infusée dans l’eau chaude, pour laver les objets de verre, même les plus fragiles […]. On en faisait jadis une tisane pour soigner les maux de gorges. » p.35-38
citations extraites de: L’autre Venise de Predrag Matvejevitch