On trouve dans ce petit jardin une jolie margelle de
puits de style veneto-byzantin datant du 10e ou 11e siècle.
28 avril, 2009
Jardin du Palazzo Corner-Gheltof Alverà
26 avril, 2009
VENEZIÆNIGMA
En janvier dernier, après avoir déposé mes sacs à l’hôtel, je suis allée faire un petit tour dans Cannaregio en attendant que ma chambre soit prête… J’ai été heureuse de découvrir une nouvelle petite librairie sur le Rio Terà de la Maddalena qui était auparavant sur le campo San Geremia mais qui a laissé place à une boutique de lingerie… J’en ai donc profité pour faire quelques achats indispensables.
23 avril, 2009
Andrew Fisher Bunner
Andrew Fisher Bunner (1841-1897)
22 avril, 2009
Cortile
18 avril, 2009
Riflessi veneziani...
« On peut bien parler d'eaux mortes, au sujet de certains canaux étroits tout serrés entre de hauts murs. Mais sur ce plomb stagnant, soudain éclatent, si joyeuses, les couleurs d'un faîte de maison frappé par le soleil et dont chaque détail, se reflétant dans l'eau, devient plus vif, comme émaillé dans ce sombre miroir. » p.20 Liliana Magrini, Carnet vénitien.
15 avril, 2009
Clarence Gagnon (1881-1942)
Peintre et graveur canadien né à Montréal en 1881. Il commence à étudier le dessin et la peinture à l’âge de 16 ans et tournera très vite le dos à la carrière commerciale que lui destinait son père. L’homme d’affaires et collectionneur James Morgan repère le talent du jeune artiste et devient son mécène. Ainsi, Gagnon a la possibilité de partir en Europe afin de poursuivre ses études. Il arrive à Paris en février 1904. Après un bref passage à l’Académie Julian où sont déjà passés William Brymner (qui a été son professeur à Montréal) et James Wilson Morrice (importante influence du peintre), il quitte Paris pour voyager en Espagne, au Maroc et en Italie. Il réalise durant son voyage à Venise une superbe série d’eaux-fortes qui lui méritera une mention honorable au Salon de la Société des artistes français en 1906. « Lors de ce premier voyage italien, qui sera suivi de plusieurs autres, Gagnon découvre la Venise de Turner, celle du Grand Canal. Il s’aventure aussi dans la Venise de Whistler et, comme lui, explore les canaux secondaires et les cours secrètes. Il fait également connaissance avec la cité de Morrice, celle des palais lumineux suspendus entre ciel et eau. » (p.245, Clarence Gagnon : Rêver le paysage, Hélène Sicotte et Michèle Grandbois, Éd. de l’Homme, 2006)
(il s'agit en fait du Rio de la Pergola)
14 avril, 2009
Reflets vénitiens
Magnifiques reflets sur le rio Santa Fosca par une belle
matinée de décembre.« Est-il besoin de rappeler qu'à Venise le reflet est une subtile modalité de la couleur? [...] Ces incessants miroitements des façades sur les rii. Ces perpétuels tressaillements et brasillements de lumières et d'ombres sur les murs de briques. La surface des eaux en une infinité de petites facettes, et s'opère une abstraite décomposition, comme cubiste, des palais et des églises qui se brisent et de recomposent au gré des mouvements des petites vagues, qui se réfractent et se diffractent selon les remous, se rident et se retendent au ryhtme des ondulations, se désagrègent et se reconstituent. » p.134-135 Alain Buisine, Dictionnaire amoureux et savant des couleurs de Venise.
13 avril, 2009
"Scultura esterna"
Le promeneur qui arpente les calli vénitiennes a certainement rencontré ces petits détails encastrés à même les parois des édifices qu’on appelle « sculture esterne » ou encore « sculture erratiche ». Pourquoi "erratique", parce qu'il arrive qu'on les déplace, qu'on les réutilise autre part par exemple lors de reconstruction ou de restructuration d'édifice. On a qu'à penser au Fondaco dei Turchi qui contient des patere et des formelle provenant de différents palais tel que la Casa Locatelli à San Francesco della Vigna, de la Ca' Donà dalle Rose à San Stin, de l'abside de l'église San Giacomo dall'Orio, entre autres... Il en existe plusieurs types tels que: les patere (forme ronde), les formelle (forme angulaire), blasons et armoiries, emblèmes des confréries, oratoires, capitelli…
Au courant du 19e siècle, grande période de changement, de démolition et de reconstruction, plusieurs sculture esterne ont pu être sauvées, c'est-à-dire conservées grâce au travail de l'abbé Moschini qui les a recueillies dans le lapidaire du Seminario Patriarcale.
10 avril, 2009
L'Ennui des deux Vénitiennes
Je n'ai pu m'empêcher de penser au regretté Daniel Arasse, plus précisément à son livre On n'y voit rien: Descriptions paru en 2000 qui proposait de "courtes fictions narratives qui se présentent comme autant d'enquêtes sur des évidences du visible", des lectures ou interprétations de tableaux du Titien et du Tintoret, entre autres.
Je me laisse la fin de semaine pour terminer ma lecture et je complète ce post...
Voici la suite:
Edouard Dor nous offre une lecture personnelle et curieuse d’un tableau de Carpaccio, tableau intrigant, foisonnant de petits détails. Tableau dont on apprend, en 1963, qu’il n’est en fait qu’une partie d’un ensemble plus grand, ce qui explique en partie l’étrangeté du cadrage du panneau. « On découvre donc en 1963, soit près de cinq siècles après la réalisation des deux œuvres, que la tige qui sort du vase du tableau du musée italien se prolonge… sur le tableau du musée américain […] ». L’autre tableau intitulé Chasse sur la lagune se trouve au musée J. Paul Getty en Californie. De plus, on trouve au verso de ce tableau un ensemble de lettres peintes en trompe l’œil… Qui n’est pas sans faire écho à celle qui se trouve par terre aux pieds d’une des dames vénitiennes… Les deux panneaux ont été réunis le temps d’une exposition au Palazzo Grassi en 1999.
L’auteur procède dans un premier temps à une lecture minutieuse du tableau, de sa composition en soulevant plusieurs questions notamment à propos des dames. Qui sont-elles? Que font-elles? La seconde partie du livre se penche plus particulièrement sur le sujet du tableau, c’est-à-dire l’ennui, sujet peu traité en peinture mais que l’auteur retrouve chez Caillebotte et Hopper. Rapprochement que je n’ai personnellement pas trouvé particulièrement intéressant.
Je sors néanmoins enchantée de cette lecture qui a su piquer ma curiosité et me donner envie d’en savoir plus sur ce petit tableau que j’ai croisé l’hiver dernier. Je compte d’ailleurs lire très bientôt deux autres petits livres du même auteur : Une inquiétante étrangeté: Sur trois tableaux Véronèse, Manet, Matisse et Les couilles d'Adam sur une fresque de Masaccio tout deux parus chez Sens&Tonka. Je vais aussi essayer de voir si Arasse aurait écrit quelques chose sur ce tableau de Carpaccio…
07 avril, 2009
Couleurs de Venise
Cette eau verte, couleur malachite, translucide,
presqu’électrique. Il serait intéressant de trouver le nom exact de ce vert, qui
restera pour moi le « vert de Venise ». Comment décrire ces façades, murs
décrépits des maisons. Briques nues, revêtement (pastellone pour le
rouge, rovigno pour le gris clair) qui dégage par plaques, cédant aux
assauts de l’humidité et de l’air salin… Couleurs et textures, l’usure du temps
ainsi rendue visible sur les parois. Usure des balustrades des ponts de pierres.
La pierre d’Istrie du pont du Rialto, pierre si douce polie par le passage de
tant de mains au fil du temps…
Strada Nova
05 avril, 2009
Pierres de Venise
Magnifiques pierres de Venise! Tant de textures, de couleurs, de motifs. Je ne me lasserai jamais de les observer. Ici, un détail du beau portail gothique de l'église San Polo.
Un détail du portail de l'église de Santo Stefano