27 février, 2010
26 février, 2010
24 février, 2010
23 février, 2010
21 février, 2010
Journal d'Italie
Voici ce qu’en disait le journaliste :
Critique
"Journal d'Italie. Tome 1 : Trieste-Bologne", de David B. : l'Italie rêvée de David B.
LE MONDE DES LIVRES 11.02.10
David B. est un promeneur infatigable, un amoureux des villes qui hume souvenirs, monuments, vie des gens. Après avoir sillonné les rues de Paris, où il réside et travaille une partie du temps, l'auteur de L'Ascension du Haut-Mal arpente désormais celles de villes du nord de l'Italie, pays où il vit aussi à temps partiel, avec sa compagne, Ilaria.
Son album s'intitule Journal d'Italie. Tome 1 : Trieste-Bologne. Mais foin de journal de voyage au sens classique ! David B. ne nomme pas, ne décrit pas de scènes pittoresques, ne visite pas de monuments incontournables, ne conte pas d'anecdotes. "Ce récit est ce qui se passe dans mon cerveau plutôt que ce qui se passe dans ma vie", confie l'auteur qui précise dans sa postface : "Il n'y a rien de meilleur que de marcher pour trouver des histoires et de regarder passer des gens pour saisir des personnages."
Ses lectures, les films qu'il a vus, les pensées qui l'agitent, autant de clés qui donnent accès aux secrets et à l'intimité d'une ville, et aux songes qu'elles inspirent à travers des "petits riens". Le dessin est à l'unisson du propos. Flamboyant ou classique, s'étirant en volutes ou tissé de hachures, aux lisières du symbolisme ou du conte pour adultes ("Les saisons d'une jeune fille"), il chante la nuit, parfois la mort et la peur.
Ici, à Trieste, une cave peuplée de rats évoque Jean Ray, une librairie rappelle à David B. le destin du mafieux Lucky Luciano, tandis que l'entrelacs de la lagune vénitienne lui évoque Hugo Pratt, le ghetto juif et la figure, mi-réelle, mi-fantasmée, de Daoud Ravid, immolé sur un brasier dont il voulait que les flammes caressent le ciel.
A Parme, au domicile familial d'Ilaria, une chatte prévient des morts à venir, la grand-mère ressemble à un lutin... Mais Prévert et Harry Dickson veillent sur David B., ce professeur de rêves nourri de Carroll et de Kafka, apte à transmuer une réminiscence en œuvre d'art et une confidence en épopée.
Yves-Marie Labé
Article paru dans l'édition du 12.02.10
19 février, 2010
Carnet de voyage
Pour enfin répondre à une question de Danielle... Ça y est, je m'y mets! Il était temps! Première étape qui n'est pas une mince affaire: la sélection, le tri, le choix. C'est au moins un début. Je dois encore faire imprimer mes photos (enfin, une sélection...) de mes photos de septembre dernier! Le choix va être difficile. Je crois que je vais devoir trouver une ligne directrice pour organiser tout cela. Pour le moment, je vais commencer à ébaucher de petits textes qui accompagneront les images choisies.
18 février, 2010
17 février, 2010
Église de la Maddalena
"Située à peine à l'écart de l'artère animée du rio terà de la Maddalena, cette église ronde se présente comme le pivot d'un paysage urbain formé, d'un côté, par la placette que bordent les maisons aux encorbeillements et cheminées typiques et, de l'autre, par le rio qui longe d'important palais. Cette église est un des manifestes les plus rigoureux de l'architecture néo-classique. Son proanos, peu profond, est délimité par deux paires de colonnes engagées aux chapiteaux ioniques qui supportent un fronton triangulaire; celui-ci se découpe sur le haut attique qui ceinture l'édifice." (p.281, Découvrir l'architecture de Venise en 17 promenades, Walter Baricchi)
16 février, 2010
Nouveauté en librairie
Présentation de l'émission:
Dominique Muller
Pour « Laguna Nostra » aux éditions Robert Laffont
C’était un lieu infect, insalubre, marécageux, invivable. C’est devenu l’image même de la beauté, de la puissance des arts, concrétisation de ce que l’homme peut ériger de plus fou, de plus extravagant bâti, justement, sur du sable mouvant. Venise, comme vient de le dire l’écrivain Alain Buisine, qui fut l’un de ses érudits amoureux, se contemple dans son miroir d’eau tel un Narcisse indifférent à la marche du monde.
Dominique Muller est elle aussi écrivain, et elle aussi amoureuse de la Sérénissime, au point d’y vivre depuis très longtemps. Elle publie ces jours-ci un roman policier baroque et un peu foutraque chez Robert Laffont, « Laguna Nostra », dont Venise est, en fait, le sujet principal. Le séduisant Alvise Campana, ambitieux commissaire de police, se retrouve avec le cadavre d’un anglais égorgé flottant dans un canal pas loin du palais passablement décrépi occupé par ses oncles et sa sœur, férus d’art et plutôt originaux. C’est en famille que l’énigme passablement complexe sera débrouillée autour de plats délicieux copieusement arrosés. On y apprend une foule de choses passionnantes sur la restauration des plafonds, les imitations d’époque de tableaux de maître, la prostitution sur le net, les partitions vraies et fausses de Purcell et la mafia albanaise. Dominique Muller est, ce soir, l’invitée de l’Humeur Vagabonde.
14 février, 2010
Au fil de l'eau...
12 février, 2010
11 février, 2010
Campo della Maddalena
J'ai eu la chance de pouvoir entrer dans cette petite église de Cannaregio à deux reprises. La première, lors d'un voyage en décembre elle abritait une exposition de crèches, je n'ai malheureusement pas de photos, seulement de vagues souvenirs. J'ai pu la revisiter en septembre dernier dans le cadre de la Biennale d'art. Petit reportage à venir...
Cecilia Bartoli sur France Inter
09 février, 2010
Au fil de mes lectures
08 février, 2010
07 février, 2010
Venise baroque
Détails décoratifs de la chapelle Venier, église des Scalzi
C’est une période bien particulière, soucieuse de marquer visuellement le tissu de la ville par les signes majestueux du triomphe. Le Seicento vénitien qui confond augures, rêves et illusions avec la réalité concrète, politique ou sociale, a eu pour mots d’ordre l’excès et l’emphase. Un goût certain pour la profusion ornementale, le grotesque et le bizarre. Un désir effréné de « croître en grandeur ».
L’intention était claire : il s’agissait de susciter l’émerveillement. Et pour ce faire, la ville s’est mise en scène.
L’étonnante « représentation théâtrale » qui se déploie ainsi à l’intérieur mais aussi à l’extérieur des édifices finit par se diffuser dans tout Venise. Le baroque qui s’y décline est étroitement lié à la nature même de la ville, « fondée sur l’impossible », et à l’eau bien sûr, sa consistance si spécifique.
Au fil des ans, la vocation se tarit, l’élan triomphant s’épuise mais vers la fin du le XVIIe siècle et à l’aube du siècle suivant, on voit s’insinuer au côté du baroque un registre différent, plus détendu, dicté par l’esthétique naissante, le rococo, qui abandonne la fastueuse symétrie du baroque pour se tourner vers les petites choses et l’éphémère des sens, l’intime et l’impalpable.
C’est dans ce contexte que la République, ayant abandonné tout désir de puissance, s’est refermée sur une magnifique et imperturbable neutralité qui lui sera bientôt fatale.
Massimo Favilla a enseigné l’architecture urbaine et territoriale à l’université IUAV de Venise. C’est à l’université Ca’Foscari qu’il dispense actuellement des cours d’histoire de la critique d’art.
Ruggero Rugolo a enseigné l’Histoire de l’art moderne à l’Université Ca’Foscari. Il travaille maintenant à l’Institut Venète des Sciences, Lettres et Art de Venise.
Symboles et mystères (bois sculpté) Stalles de la Scuola Grande di San Rocco. - Plafond de la bibliothèque de l’ancien couvent des Santi. – Église Giovanni e Paolo. - Fauteuils de la Ca’ Rezzonico
Le clair et l’obscur (fresques et peintures) Saint Jérôme inspiré par l’ange, église San Nicola da Tolentino. - Crucifixion avec sainte Marie-Madeleine, Ca’ Rezzonico. - Le Sauvetage miraculeux, église paroissiale de Malamocco. - La peste, escalier de la Scuola Grande di San Rocco. - Saint Benoît recommande à la Vierge le curé de l’église, église San Beneto. - L’Annonciation, Gallerie de l’Accademia. - Francesco Borgia assiste à l’exhumation de la dépouille de l’impératrice Isabelle. - Abside de l’église San Pietro di Castello. - Plafond de l’église San Pantalon. - Palazzo Ferro Fini. - Le pape Benoît III visitant le couvent de San Zaccaria et Le corps d’un saint présenté au Doge, église San Zaccaria. - Le triomphe de Venise, Ca’ Pesaro. - L’Aumône de saint Lorenzo Giustiniani, San Pietro di Castello. - Le vœu du doge Niccolò Contarini, San Pietro di Castello. - Plafond de l’église San Marziale. - Église San Stae. - Plafond du palais Sandi
Le “bel composto” vénitien (stucs, peintures, sculptures, architecture et achitecture feinte)Plafonds de l’église Sant’Alvise et San Giuseppe di Castello. - Salon de la Ca’ Dolfin. - Chapelle Del Medico. - Ca’ Zenobio. - Palazzetto Zane. - Palazzetto Correr à Murano. - Palazzo Albrizzi. - Palazzo Morosini à Santo Stefano. - Palazzo Barbaro. - Palazzo Sagredo. - Chapelle Sagredo, église San Francesco della Vigna. - Chapelle Manin, église degli Scalzi. - Église des Gesuiti. - Église des Gesuati.
Une étude très approfondie du baroque vénitien, à travers l’architecture, la peinture et l’utilisation de matières luxueuses
06 février, 2010
05 février, 2010
03 février, 2010
Autour de Santa Fosca
Voici le résumé:
Campo Santa Fosca
Pont au pied duquel Sarpi a été poignardé et laissé pour mort le 5 octobre 1607. "Sarpi s'opposa toujours aux ingérences de l'Église catholique. Il défendit Venise au risque de sa propre vie lorsqu'en 1606 Rome frappa la ville d'interdit. Après l'attentat, le moine dénonça le pape en affirmant, en latin, qu'il avait bien reconnu le stylus (le style, mais aussi le stylet, ou lame) de la Curie Romaine." (guide Gallimard, p.145)
À propos du pont: remarquez les traces de pieds aux quatre coins, ce pont était surnommé Ponte della Guerra di Santa Fosca car il était un des lieux d'affrontement entre les Nicolotti et les Castellani, comme le pont dei Pugni dans le Dorsoduro.
Entrée du complexe des Servi, où Fra Paolo Sarpi a vécu et où il a été inhumé après sa mort le 15 janvier 1623. Ses restes ont été conservés dans l'église des Servi jusqu'à la destruction de cette dernière, puis transférés à San Michele.
Tableau d'Andrea Vicentino représentant l'accueil fait à Henri III à son arrivée à Venise en juillet 1574.
Sur Sarpi: http://www.e-venise.com/religion/paolo-pietro-sarpi-venise.htm
Article sur la découverte de l'os du bras droit de Sarpi dans l'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti