Lever à l'aube ce matin (dur dur) direction le Louvre pour (enfin) aller
voir l'exposition Rivalités à Venise. Il y avait un monde fou mais pas
suffisamment pour me gâcher ma visite. Je suis ressortie la tête pleine d'images
et les yeux encore émerveillés par les magnifiques toiles rassemblées dans le
cadre de cette expo.
En préparant mon voyage, j'avais découvert qu'une église de Paris
abritait une toile du Tintoret: La dernière Cène (1559).
voir l'exposition Rivalités à Venise. Il y avait un monde fou mais pas
suffisamment pour me gâcher ma visite. Je suis ressortie la tête pleine d'images
et les yeux encore émerveillés par les magnifiques toiles rassemblées dans le
cadre de cette expo.
En préparant mon voyage, j'avais découvert qu'une église de Paris
abritait une toile du Tintoret: La dernière Cène (1559).
Eglise Saint-François-Xavier dans le 7e arrondissement à Paris
© COARC / Roger-Viollet (mini-site du Louvre)
Cette toile, je l'ai finalement vue en visitant l'expo du Louvre. Normalement on peut la
voir dans la Sacristie des Mariages dans l'église Saint-François-Xavier. Cette Cène du Tintoret fut réalisée en 1559 pour la chapelle de la Scuola del Santissimo Sacramento de la chiesa di San Felice à Venise. "Pour la Cène destinée à San Felice, tout se joue sur l'identification du traître. Une grande agitation anime la scène, et les apôtres se scrutent mutuellement et cherchent à identifier le responsable d'une action si misérable. Le peintre implique alors son spectateur, en lui révélant le secret qui reste caché aux protagonistes de l'événement: le traître, Judas, et naturellement l'apôtre qui tourne le dos au spectateur et qui tient, bien serrée dans sa main, la bourse remplie d'argent." (p.147 Paris méconnu, éd. Jonglez)
Pour en savoir plus sur l'exposition qui prend fin le 4 janvier 2010:
http://mini-site.louvre.fr/venise/index_fr.html
© COARC / Roger-Viollet (mini-site du Louvre)
Cette toile, je l'ai finalement vue en visitant l'expo du Louvre. Normalement on peut la
voir dans la Sacristie des Mariages dans l'église Saint-François-Xavier. Cette Cène du Tintoret fut réalisée en 1559 pour la chapelle de la Scuola del Santissimo Sacramento de la chiesa di San Felice à Venise. "Pour la Cène destinée à San Felice, tout se joue sur l'identification du traître. Une grande agitation anime la scène, et les apôtres se scrutent mutuellement et cherchent à identifier le responsable d'une action si misérable. Le peintre implique alors son spectateur, en lui révélant le secret qui reste caché aux protagonistes de l'événement: le traître, Judas, et naturellement l'apôtre qui tourne le dos au spectateur et qui tient, bien serrée dans sa main, la bourse remplie d'argent." (p.147 Paris méconnu, éd. Jonglez)
Pour en savoir plus sur l'exposition qui prend fin le 4 janvier 2010:
http://mini-site.louvre.fr/venise/index_fr.html
Votre semaine est bien remplie car vous avez préparé avec soin votre voyage. J'espère aussi que d'agréables imprévus parisiens embelliront encore vos souvenirs.
RépondreSupprimerAnne
Pour moi c'était l'expo Brigitte Bardot à Boulogne...beaucoup de monde ici aussi.
RépondreSupprimerD'après mes sources à partir de 1818 ce tableau ne figurerait plus à San Felice,on le trouve de nouveau mentionné à Venise en 1847 puis on perd sa trace.
RépondreSupprimerOn sait maintenant qu'il a été acheté par le baron du Teil en 1865,lors de la dispersion de la collection,Marie Caroline duchesse de Berry.
Il fut offert par la baronne du Teil à l'église Saint-François-Xavier avant 1905
A ma connaissance, il existe une autre église parisienne qui conserve des peintures vénitiennes, je te conseille l'église saint Gervais (à côté de l'Hôtel de ville). De mémoire, elle abrite un Couronnement de la Vierge de Sebastiano Ricci. Au sujet de la Cène, la tension sera plus forte dans d'autres compositions du Tintoret, le peintre n'isolera plus Judas du groupe des apôtres, comme ici où il est bien reconnaissable par le spectateur, il le mettra sur le même plan que les autres apôtres (comme chez Léonard), traduisant par là la tension qui pouvait être perceptible chez les onze autres apôtres, qui se demandaient qui était le traitre parmi eux, avant que Jésus ne réponde : "celui qui a déjà mangé sa miche de pain!"
RépondreSupprimerAnne: Je dois dire que ce séjour parisien s'organise au jour le jour, selon mes envies... J'ai eu l'occasion de faire d'agréables découvertes dans le quartier du Marais.
RépondreSupprimerAutour du puits et JM: Merci pour ces informations. J'ai en effet lu dans le catalogue de l'expo que le tableau avait appartenu à la duchesse de Berry. Je ferai peut-être un jour un petit papier sur cette femme que a habité le palazzo Vendramin (si ma mémoire est bonne).
Je vous souhaite, ainsi qu'à votre famille, une belle année 2010.
RépondreSupprimerA dimanche, en début d'après-midi.