Bon weekend!
30 mai, 2014
29 mai, 2014
Musique
Quelques podcasts à signaler...
Sur France Musique
Horizons chimériques
Benedetto Marcello
Il est totalement oublié ce « noble vénitien amateur de contrepoint… » C’est ainsi que Benedetto Marcello se dépeignait lui-même. Assez riche pour ne pas dépendre de commandes, il était assez libre pour composer selon ses désirs, lorsque ses fonctions patriciennes le lui permettaient.
Ce « Michel Ange de la musique », à l’écoute des traditions spirituelles hébraïques, cet aristocrate musicien « dilettante » était aussi un pamphlétaire dénonçant les mœurs théâtrales et les chanteurs de son temps. Marié à une chanteuse, ce non conformiste, composa neuf messes, des oratorios et… 380 cantates !
Programmation musicale :
Benedetto Marcello :
Sonate n°3 en sol mineur (Final)
René Clemencic, flûte – Christiane Jaccottet, clavecin, enregistré en 1976 – Harmonia Mundi 190974
Benedetto Marcello :
Sonate n°1 en fa majeur (Largo – Allegro)
René Clemencic, flûte – Walter Stiftner, basson – Peter Widensky, orgue positif , clavecin, enregistré en 1976 – Harmonia Mundi 190974
Benedetto Marcello :
Ariane (« Come mai puoi vedermi piangere ? » – 1727)
Patricia Petibon, soprano – Orchestre Baroque de Venise – Andrea Marcon, direction, enregistré en 2009 – DG 477 8763
Alessandro Marcello :
Concerto pour hautbois en ré mineur (Adagio)
Riccardo Minasi, violon – Luca Pianca, luth – Ensemble New seasons – Albrecht Meyer, hautbois et direction, enregistré en 2008 – Decca 478 0313
Benedetto Marcello :
Estro poetico-armonico (Psaume 17 « Io sempre t’amero » – 1724)
Capella Savaria – Pal Nemeth, direction, enregistré en 1992 – Quintana
Benedetto Marcello :
Chaconne
XVIII-21 Musique des Lumières – Jean-Christophe Frisch, direction, enregistré en 1999 – K 617 17099
Benedetto Marcello :
Estro poetico-armonico (Psaume 40 « O beato chi pietoso » – 1724)
Cantus Cölln – Konrad Junghänel, direction, enregistré en 1999 – Harmonia Mundi 901696
Benedetto Marcello :
Cantate « Quando penso agl’affani » (1725 ?)
Andreas Scholl, contreténor – Academia Bizantina – Ottavio Dantone, direction, enregistré en 2003 – Decca
Benedetto Marcello :
Cantate « Tirsi et Fileno » (1725 ?)
Philippe Jaroussky et Max Emmanuel Cencic – Les Arts Florissants – William Christie, orgue positif et direction, enregistré en 2011 – Virgin 5099907094323
Toujours sur France Musique,
La tribune des critiques de disques
Les Vêpres de la Vierge de Claudio Monteverdi
Bienvenue dans votre tribune dominicale où, puisque nous sommes juste à l’heure de la fin des vêpres, nous nous intéressons aujourd’hui à celles de la Vierge de Claudio Monteverdi...
...en compagnie de nos 3 pèlerins de service, Piotr Kaminski, Jean-Charles Hoffélé et Christian Merlin étant parti tenter une traversée de la Baltique en pédalo, il sera remplacé par son joker, Gaëtan Naulleau, chef de la rubrique disque de notre partenaire Diapason.
En 1608 à 41 ans Monterverdi s’effondre littéralement, malgré le succès l’année précédente de son Orfeo à Mantoue où il officie depuis près de 20 ans. Coup sur coup il perd son épouse bien aimée, la chanteuse Claudia Cattaneo, la dernière fille morte en bas âge, et sa pupille, Catarina Martinelli, emportée par la variole alors qu’elle s’apprêtait à créer son Arianna. Gravement malade, criblé de dettes, le compositeur se réfugie chez son père médecin à Crémone d’où il sollicite par deux fois sans succès un congé auprès de Vincenzo Gonzague, lequel, inflexible, lui ordonne de revenir à la cour. Monteverdi s’exécute mais dès lors il se cherche un autre emploi.
En 1610 il passe quelques jours à Rome dans l’espoir d’un poste, s’appuyant sur la parution à Venise de ses Vêpres à la Vierge dédiées au papa Paul V, une Sérénissime où il deviendra 3 ans plus tard, maître de chapelle à San Marco, une basilique pour les fêtes de laquelle il écrira d’autre Vêpres.
De la création de celles à la Vierge on ne sait rien ou presque, la bibliothèque des Gonzague ayant été incendiée au milieu du XVIIe siècle par les lansquenets habsbourgeois, mais d’aucuns penchent, comme Jordi Savall, pour une première exécution le 25 mars 1610 à la basilique Sainte Barbe de Mantoue.
Sur France Musique
Horizons chimériques
Benedetto Marcello
Il est totalement oublié ce « noble vénitien amateur de contrepoint… » C’est ainsi que Benedetto Marcello se dépeignait lui-même. Assez riche pour ne pas dépendre de commandes, il était assez libre pour composer selon ses désirs, lorsque ses fonctions patriciennes le lui permettaient.
Ce « Michel Ange de la musique », à l’écoute des traditions spirituelles hébraïques, cet aristocrate musicien « dilettante » était aussi un pamphlétaire dénonçant les mœurs théâtrales et les chanteurs de son temps. Marié à une chanteuse, ce non conformiste, composa neuf messes, des oratorios et… 380 cantates !
Programmation musicale :
Benedetto Marcello :
Sonate n°3 en sol mineur (Final)
René Clemencic, flûte – Christiane Jaccottet, clavecin, enregistré en 1976 – Harmonia Mundi 190974
Benedetto Marcello :
Sonate n°1 en fa majeur (Largo – Allegro)
René Clemencic, flûte – Walter Stiftner, basson – Peter Widensky, orgue positif , clavecin, enregistré en 1976 – Harmonia Mundi 190974
Benedetto Marcello :
Ariane (« Come mai puoi vedermi piangere ? » – 1727)
Patricia Petibon, soprano – Orchestre Baroque de Venise – Andrea Marcon, direction, enregistré en 2009 – DG 477 8763
Alessandro Marcello :
Concerto pour hautbois en ré mineur (Adagio)
Riccardo Minasi, violon – Luca Pianca, luth – Ensemble New seasons – Albrecht Meyer, hautbois et direction, enregistré en 2008 – Decca 478 0313
Benedetto Marcello :
Estro poetico-armonico (Psaume 17 « Io sempre t’amero » – 1724)
Capella Savaria – Pal Nemeth, direction, enregistré en 1992 – Quintana
Benedetto Marcello :
Chaconne
XVIII-21 Musique des Lumières – Jean-Christophe Frisch, direction, enregistré en 1999 – K 617 17099
Benedetto Marcello :
Estro poetico-armonico (Psaume 40 « O beato chi pietoso » – 1724)
Cantus Cölln – Konrad Junghänel, direction, enregistré en 1999 – Harmonia Mundi 901696
Benedetto Marcello :
Cantate « Quando penso agl’affani » (1725 ?)
Andreas Scholl, contreténor – Academia Bizantina – Ottavio Dantone, direction, enregistré en 2003 – Decca
Benedetto Marcello :
Cantate « Tirsi et Fileno » (1725 ?)
Philippe Jaroussky et Max Emmanuel Cencic – Les Arts Florissants – William Christie, orgue positif et direction, enregistré en 2011 – Virgin 5099907094323
Toujours sur France Musique,
La tribune des critiques de disques
Les Vêpres de la Vierge de Claudio Monteverdi
Bienvenue dans votre tribune dominicale où, puisque nous sommes juste à l’heure de la fin des vêpres, nous nous intéressons aujourd’hui à celles de la Vierge de Claudio Monteverdi...
...en compagnie de nos 3 pèlerins de service, Piotr Kaminski, Jean-Charles Hoffélé et Christian Merlin étant parti tenter une traversée de la Baltique en pédalo, il sera remplacé par son joker, Gaëtan Naulleau, chef de la rubrique disque de notre partenaire Diapason.
En 1608 à 41 ans Monterverdi s’effondre littéralement, malgré le succès l’année précédente de son Orfeo à Mantoue où il officie depuis près de 20 ans. Coup sur coup il perd son épouse bien aimée, la chanteuse Claudia Cattaneo, la dernière fille morte en bas âge, et sa pupille, Catarina Martinelli, emportée par la variole alors qu’elle s’apprêtait à créer son Arianna. Gravement malade, criblé de dettes, le compositeur se réfugie chez son père médecin à Crémone d’où il sollicite par deux fois sans succès un congé auprès de Vincenzo Gonzague, lequel, inflexible, lui ordonne de revenir à la cour. Monteverdi s’exécute mais dès lors il se cherche un autre emploi.
En 1610 il passe quelques jours à Rome dans l’espoir d’un poste, s’appuyant sur la parution à Venise de ses Vêpres à la Vierge dédiées au papa Paul V, une Sérénissime où il deviendra 3 ans plus tard, maître de chapelle à San Marco, une basilique pour les fêtes de laquelle il écrira d’autre Vêpres.
De la création de celles à la Vierge on ne sait rien ou presque, la bibliothèque des Gonzague ayant été incendiée au milieu du XVIIe siècle par les lansquenets habsbourgeois, mais d’aucuns penchent, comme Jordi Savall, pour une première exécution le 25 mars 1610 à la basilique Sainte Barbe de Mantoue.
28 mai, 2014
Une belle surprise
Voilà des années que j'essaie de visiter l'église de San Giuseppe (Sant'Isepo) qui se trouve au fin fond de Castello. Il n'y avait aucun horaires d'ouverture près de la porte. J'avais même essayé de questionner les voisins mais sans succès. Je n'avais plus grand espoir de réaliser mon voeux... Et bien, cette fois, le vent a tourné et quand de suis arrivée sur la fondamenta qui mène vers l'église, j'ai vu que la porte était ouverte! J'ai tout de suite accéléré le pas pour passer le pont et entrer dans l'église. C'est alors que j'ai appris que l'église faisait depuis peu partie des églises Chorus (l'information n'apparaît pas encore sur le site). Ainsi, elle sera dorénavant toujours accessible à des horaires réguliers. Quelle belle nouvelle! Inutile de vous dire que j'ai pleinement savouré ce moment. Je ferai un billet sur l'église dans les semaines à venir.
27 mai, 2014
24 mai, 2014
Venise c'est fini
... enfin presque. La valise est bouclée et plutôt lourde, eh oui, des livres, encore des livres. Je me prépare à prendre la route de l'aéroport. Un dernier petit tour sur la lagune sous le soleil.
Petit retour sur la journée d'hier...
L'Accademia, ainsi je suis restée au sec pendant que la foudre déchirait le ciel et que des torrents d'eau tombaient sur le ville.
La bien nommée Tempête!
En ressortant du musée, le soleil était revenu! C'est ce que j'appelle un super timing!
à bientôt, que je vous raconte ce magnifique séjour de mai!
Petit retour sur la journée d'hier...
Ça y est, cette fois je n'y échapperai pas! Cet orage ne fera pas que nous frôler. Vite se mettre à l'abri! Celui que j'ai trouvé était plutôt classe ; )
L'Accademia, ainsi je suis restée au sec pendant que la foudre déchirait le ciel et que des torrents d'eau tombaient sur le ville.
La bien nommée Tempête!
En ressortant du musée, le soleil était revenu! C'est ce que j'appelle un super timing!
à bientôt, que je vous raconte ce magnifique séjour de mai!
22 mai, 2014
À quels saints se vouer ?
Voici le titre du premier livre de Dominique Pinchi, le libraire de la librairie française à Venise. Si vous êtes à Venise le 30 mai prochain, vous pourrez assister à la présentation du livre par l'auteur dans les locaux de l'Alliance Française. Je raterai malheureusement ce rendez-vous car j'aurai déjà quitté Venise. Mais je me fais une joie de bientôt lire ce livre qui semble original.
Quatrième de couverture:
Pour mieux comprendre l'image qu'un artiste nous donne à voir et en dévoiler les mystères que trop souvent elle recèle, ne faut-il pas introduire d'autres éléments pour apprécier un tableau ? En s'appuvant sur une analyse iconographique et iconologique, À quels saints se vouer ? se propose donc de relire quelques oeuvres majeures de la Renaissance vénitienne. Partant de Giovanni Bellini pour aboutir à Palma le jeune, en passant par Cima da Conegliano, Carpaccio, Titien, la célèbre Tempête de Giorgione, Lotto, Pordenone, Bordone, Tintoret, Véronèse, le livre apporte aux nombreux amoureux de la peinture vénitienne, qui viennent régulièrement à l'Accademia, et dans les nombreux musées et églises de la Cité des Doges, pour y revoir leurs toiles favorites, de nouvelles clefs de lecture pour contempler ces oeuvres. Vous pourrez, donc utiliser cet ouvrage autant comme une base de réflexion sur l'art vénitien que comme un guide pour agrémenter vos visites dans les lieux de Venise où sont exposés ces chefs-d'oeuvre.
Le libraire et artiste établi à Venise D. Pinchi propose une promenade à travers les chefs-d'oeuvre de la peinture vénitienne de la Renaissance. S'intéressant en particulier à la représentation des saints, cet essai tente de dévoiler de nouvelles clefs de lecture aux amateurs de l'art vénitien de cette période.
Information:
Date: 30 mai, 18h30
Lieu: Alliance française de Venise
Casino Venier
San Marco 4939
ponte dei Baretteri
30124 Venezia
http://www.latourverte.com/autre_venise.html
Quatrième de couverture:
Pour mieux comprendre l'image qu'un artiste nous donne à voir et en dévoiler les mystères que trop souvent elle recèle, ne faut-il pas introduire d'autres éléments pour apprécier un tableau ? En s'appuvant sur une analyse iconographique et iconologique, À quels saints se vouer ? se propose donc de relire quelques oeuvres majeures de la Renaissance vénitienne. Partant de Giovanni Bellini pour aboutir à Palma le jeune, en passant par Cima da Conegliano, Carpaccio, Titien, la célèbre Tempête de Giorgione, Lotto, Pordenone, Bordone, Tintoret, Véronèse, le livre apporte aux nombreux amoureux de la peinture vénitienne, qui viennent régulièrement à l'Accademia, et dans les nombreux musées et églises de la Cité des Doges, pour y revoir leurs toiles favorites, de nouvelles clefs de lecture pour contempler ces oeuvres. Vous pourrez, donc utiliser cet ouvrage autant comme une base de réflexion sur l'art vénitien que comme un guide pour agrémenter vos visites dans les lieux de Venise où sont exposés ces chefs-d'oeuvre.
Le libraire et artiste établi à Venise D. Pinchi propose une promenade à travers les chefs-d'oeuvre de la peinture vénitienne de la Renaissance. S'intéressant en particulier à la représentation des saints, cet essai tente de dévoiler de nouvelles clefs de lecture aux amateurs de l'art vénitien de cette période.
Information:
Date: 30 mai, 18h30
Lieu: Alliance française de Venise
Casino Venier
San Marco 4939
ponte dei Baretteri
30124 Venezia
http://www.latourverte.com/autre_venise.html
21 mai, 2014
18 mai, 2014
17 mai, 2014
14 mai, 2014
Temps orageux autour de Venise
Au large de Venise mais pas sur Venise même, sauf la nuit. Le lendemain, après la pluie et le vent, nous pouvons apercevoir les montagnes enneigées à l'horizon. Un beau spectacle!
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