24 septembre, 2012

23 septembre, 2012

Rencontre à l'IIC de Paris


Dame vénitienne dans sa chambre, 
Ecole de Paris Bordone, collection privée

Intérieurs vénitiens à la Renaissance. Maisons, société et culture de Isabella Palumbo Fossati Casa

Une belle soirée en perspective pour les amoureux de Venise qui sont à Paris.
J'espère en avoir des échos via les blogs puisque je ne suis pas sur place hélas.

Quand: mardi 16 octobre à 18h30

L'auteur en discutera avec Elisabeth Crouzet-Pavan, Michel Hochmann, Krysztof Pomian et Pierre Rosenberg

Lieu: Istituto Italiano di Cultura
73, rue de Grenelle
75007 Paris

Pour réserver c'est ici.

21 septembre, 2012

Hors-champs


Laure Adler nous propose un entretien avec Donna Leon.
Pour écouter, cliquez ici.

Bon weekend!


18 septembre, 2012

Pour Elio


"Colonna del Bando (restaurée en 1836) de laquelle étaient lues les proclamations et lois concernant la vie de la communauté. L'escalier latéral est soutenu par une statue d'atlante, dite Il gobbo di Rialto (le Bossu du Rialto), attribuée à Pietro da Salò (1541)." (p. 391 Trésors de Venise)


"Cette colonne est appelée "Gobbo di Rialto" car l'escalier est soutenu par un personnage sculpté qui est écrasé par le poids pesant sur lui. C'est une oeuvre de Pietro Grazioli da Salò, réalisée au XVIe siècle. On attribuait au Gobbo tous les sarcasmes, les critiques et les satires que la population adressait au gouvernement. En 1577 on imprima le "Dialogue entre le Bossu de Rialto et Marocco des melons de Saint-Marc, au sujet de la comète qui traversa le ciel ces jours-ci." Marocco était l'un des petits personnages sculpté à la base des colonnes de Saint-Marc, et plus précisément celui qui porte le melons. De cette colonne du Gobbo on annonçait aussi les mises au pilori. Les coupables de différents crimes pouvaient subir cette peine. Seuls les nobles et les étrangers de renom en étaient dispensés. Il suffisait que le sentence de leur condamnation soit rendue publique sur la pierre du Ban à Saint-Marc et sur la colonne du Ban à Rialto. La peine du pilori fut abolie seulement à la fin du XVIIIe siècle." (p.483, Venise Trente itinéraires, Paolo Giordani)






11 septembre, 2012

Sur France Musique


Le concert de l'après-midi nous propose un peu de musique vénitienne. Ce concert peut être réécouté jusqu'au 10 octobre.

Première partie
Guerra
DARIO CASTELLO

Sonata XVI, battaglia
(Sonate Concertate, libro II. Venezia, 1629)

CLAUDIO MONTEVERDI

Ogni amanti è guerrier,
canto guerriero (Première partie)
(Madrigali guerrieri et amorosi. Venezia, 1638)

DARIO CASTELLO

Sonata XVI, battaglia

CLAUDIO MONTEVERDI

Il Combattimento di Tancredi e Clorinda
(Madrigali guerrieri et amorosi. Venezia, 1638)


Seconde partie
Amore
SALOMONE ROSSI EBREO

Sinfonia 16
(Il Terzo Libro de varie sonate. Venezia, 1623)

CLAUDIO MONTEVERDI

Lasciatemi morire*, il lamento d’Arianna
(Manuscrit. Londres, British Library)

*Reconstitution des choeurs originaux par Jean-Marc Aymes

Ballo

SALOMONE ROSSI EBREO

Sinfonia Grave a 5
Sinfonia 22
(Il Terzo Libro de varie sonate. Venezia, 1623)

GIOVANNI MARIA TRABACI

gagliarda

CLAUDIO MONTEVERDI

Il Ballo di Tirsi e Clori, canto guerriero
(Concerto: settimo libro de madrigali. Venezia,1619)


CLAUDIO MONTEVERDI

Damigella tutta bella


Maria Cristina Kiehr
, Soprano
Furio Zanasi
, Baryton
Stephan MacLeod
, Basse

Concerto Soave

Jean-Marc Aymes
, Direction, orgue et clavecin
 

Concert donné le vendredi 20 Juillet 2012 à l'Opéra Comédie de Montpellier à l’occasion de l’exposition du Musée Fabre sur Le Caravage.


10 septembre, 2012

Donna Leon sans Brunetti


Encore une fois, elle lui fait des infidélités... En faisant des recherches ce matin, je suis tombée sur un titre que je ne connaissais pas. J'étais quelque peu déroutée car Donna Leon a déjà publié un roman en avril dernier et il n'est pas dans ses habitudes d'en publier deux par an. S'agissait-il d'un titre pour le marché britannique (les éditeurs ont la fâcheuse manie de modifier les titres entre les marchés américain et britannique, allez savoir pourquoi?)? Ma surprise fut grande quand j'ai découvert qu'il s'agissait bel et bien d'un nouveau roman mais qu'il ne s'inscrivait pas dans la série des enquêtes de Brunetti. Le livre s'intitule The Jewels of Paradise et sortira en anglais, en octobre.

Voici la présentation de l'éditeur:

Donna Leon has won heaps of critical praise and legions of fans for her best-selling mystery series featuring Commissario Guido Brunetti, one of contemporary crime fiction’s most beloved characters. Over twenty-one books this sharp, kind-hearted native Venetian has exposed read­ers to contemporary Venice in all its aspects: its arts and architecture, food and family life, but also its crime and insidious corruption. With The Jewels of Paradise, Leon takes readers beyond the world of the Venetian Questura in her first stand-alone novel.

Caterina Pellegrini is a native Venetian, and like so many of them, she’s had to leave home to pursue her career elsewhere, mostly abroad. With a doctorate in baroque opera from Vienna, she lands in Manchester, England, as a research fellow and assistant professor. Manchester, however, is no Venice, so when she gets word of a position back home, Caterina jumps at the opportunity.

The job is an unusual one. After nearly three centuries, two locked trunks, believed to contain the papers of a once-famous, now largely forgotten baroque composer, have been discovered. The composer was deeply connected in religious and political circles, but he died childless, and now two Venetian men, descendants of his cousins, each claim inheritance. With rumors of a treasure, they aren’t about to share the possible fortune. Caterina has been hired to attend the opening of the trunks and examine any enclosed papers to discover the “testamentary disposition” of the composer. But when her research takes her in unexpected directions and a silent man follows her through the streets, she begins to wonder just what secrets these trunks may hold. From a masterful writer, The Jewels of Paradise is a superb novel, a grip­ping tale of intrigue, music, history, and greed.




09 septembre, 2012

Secret professionnel

Sur le palazzo Grassi sur les ondes de France-Culture


"C’est peut-être l’endroit le plus cliché du monde. Le grand canal de Venise. Grands dieux, se dit-on rien qu’à y penser ! Pourquoi pas Big Ben ou Disneyland Paris ? Et puis, on y va, sur le Grand Canal, et on est surpris par tant de beauté. La meilleure rime à Venise, c’est surprise, n’est-ce pas. Le Grand Canal est un endroit qui résiste au cliché. C’est dire s’il est beau. Il faut aussi préciser que la plaie des voyageurs organisés reste autour du Rialto et laisse à peu près tranquilles les autres lieux du Grand Canal. Et à mon goût le mérite bien ses visiteurs, cet affreux pont, avec son air de chapeau chinois. Les gens ne l’aiment que parce qu’il est un des derniers pont bâtis du monde. Ça bouche les perspectives, ça se traverse péniblement, c’est du commerce jusque dans l’espace, tant pis. Une importunité qu’on conserve est adorée. Enfin ! Je vous parlerai des pyramides d’Egypte une autre fois, qui me paraissent le plus envahissant exemple d’une laideur adorée parce qu’il en reste peu d’exemples : j’ai rendez-vous dans un palais. C'est le palazzo Grassi. A l’occasion de l’ouverture de l' exposition, « Paroles des images », je reçois pour en parler Martin Béthenod, directeur du palazzo Grassi-punta della Dogana."

Réf:
http://www.franceculture.fr/emission-secret-professionnel-le-palazzo-grassi-2012-09-09

À paraître

Canaletto à Venise d'Annalisa Scarpa et Charles Beddington
à paraître le 15 septembre aux éditions Gallimard 




Venise la sérénissime Eric Courtade, Robert Emile Canat
Éditeur Pages du Monde, coll. Mémoires de l'Humanité, septembre 2012 





Le grand guide de Venise: sur les pas de Guardi et Canaletto
Alain Vircondelet - Ed. Eyrolles/BeauxArts

Guardi, Canaletto et autres "védustistes" du XVIIIe siècle se sont attachés à peindre avec passion toutes les facettes de leur ville. Ils l'ont parcourue en tous sens : canaux, églises, palais, marchés, ils nous apportent un témoignage unique de la cité au temps de Casanova.
L'auteur, Alain Vircondelet, a demandé à son photographe de se placer exactement sur les lieux mêmes où les artistes ont posé leur chevalet : occasion unique de s'adonner à une comparaison passionnante entre la ville d'aujourd'hui et celle d'hier.
à paraître le 20 septembre
Éditions Eyrolles



 Venise au temps de Canaletto  de Annalisa Scarpa

Présentation de l'éditeur
Giovanni Antonio Canal (Venise, 1697 - 1768), connu sous le nom de Canaletto, est célèbre pour ses panoramas (ou vedute) de Venise. D’abord décorateur de théâtre, il devient le plus prolifique vedutiste de son temps, laissant près de 900 oeuvres, dont l’essentiel consacré aux lieux plus ou moins connus de Venise, à ses festivités et à ses lumières. Il travaille parfaitement la « perspective », en se servant de la camera obscura (chambre obscure, ou chambre optique). Grâce à un jeu de loupes savamment orientées, l’appareil, souvent placé sur une barque, l’objectif face au sujet choisi, offrait un champ de vision et une précision de transcription uniques à l’époque. Le Hors Série Découvertes Gallimard présentera ainsi, sous forme d’itinéraire, les multiples points de vue, places, monuments, canaux, d’une ville inchangée qui aujourd’hui encore a gardé tout le charme du XVIIIe
siècle.

Biographie de l'auteur
Annalisa Scarpa, est historienne d’art, spécialiste de peinture vénitienne du XVIIIe siècle et des vedutisti , et conservatrice de la Fondation A.F. Terruzzi de Milan, la plus grands collection privée de peinture vénitienne. Elle est la commissaire de l'exposition du musée Maillol.

Editeur : Editions Gallimard (20 septembre 2012)
Collection : HORS SER DEC GA
Langue : Français
ISBN-10: 2070138704
ISBN-13: 978-2070138708
  


Eglises de Venise de Alessandra Boccato

Présentation de l'éditeur
Fondée le 25 mars 421, jour de l'Annonciation, Venise entretient, dès son origine légendaire, un lien fondamental au sacré. Les innombrables églises, près d'une centaine, qui scandent les six sestieri et les îles, et autour desquelles s'organise le tissu urbain, dessinent son profil et forment une féerie changeante d'architectures, tantôt sobre (Sant'Alvise), tantôt d'un classicisme épuré (les palladiennes San Giorgio Maggiore et Redentore), tantôt démesurément baroque (San Moisè ou Santa Maria del Giglio). Centre de la vie religieuse et point de rencontre entre Orient et Occident, la basilique byzantine San Marco, qui abrite les reliques du saint parvenues à Venise en 829, est placée sous le patronat du doge, princeps in ecclesia, princeps in re publica. Et, tout autour, essaiment les églises paroissiales, les églises des ordres monastiques (les Frari, les Carmini), celles, encore, érigées par des fidèles (Santa Maria dei Miracoli), pour la plupart dédiées à la Vierge mais aussi à des saints vétéro-testamentaires (San Zaccaria, San Geremia ou San Giobbe). Vivant témoignage des strates infinies de styles et d'époques mêlés, formant un ensemble artistique unique au monde, d'un foisonnement inégalé, toutes sont une leçon de beauté. Cisèlement des architectures, richesse des ornements, pavements en opus sectile et opus tessellatum, revêtements pariétaux de marbre ou de mosaïque, fresques, tableaux, sculptures, monuments funéraires : chaque édifice est un musée, chacun est le lieu d'expression et de création d'artistes venus de Vénétie ou de maints ailleurs. Architectes (Codussi, Sansovino, Palladio, Longhena), sculpteurs (Donatello, Lombardo, Vittoria, Le Court, Morlaiter), peintres célèbres (Vivarini, Carpaccio, Bellini, Lotto, Cima da Conegliano, Titien, Schiavone, Palma, Véronèse, Tintoret, Piazzetta, Tiepolo...), tous ont cherché à sceller la rencontre entre la tradition antique, l'héritage d'un passé plus immédiat et l'exigeante idée de modernité. Par-delà les édifices les plus majestueux, telles la basilique ducale et son chatoiement de mosaïques d'or, la Salute, couronne votive élevée à la gloire de Marie, ou encore la basilique Santi Giovanni e Paolo, panthéon majestueux de la ville, ce livre s'attache à révéler d'autres églises, moins connues, parfois oubliées, mais d'égale richesse. La Madonna dell'Orto, pour laquelle Tintoret peignit nombre de chefs-d'oeuvre et où il est enseveli, San Sebastiano et le cycle pictural de Véronèse, San Polo et la première Via Crucis de la ville réalisée par Giandomenico Tiepolo, Santa Maria Assunta à Torcello avec la mosaïque du Jugement dernier et la Vierge Hodeghétria ("Celle qui indique la voie") d'héritage byzantin en sont de vibrants exemples. Venise, telle une admirable Conversation sacrée, est, parmi toutes, "le divin reposoir sis sur le chemin de la beauté, pour la joie des pèlerins passionnés qui y cheminent" (Morand).

Biographie de l'auteur
Alessandra Boccato, professeur d'architecture à l'ITIS "Primo Levi" de Mirano, travaille, en étroite collaboration avec le Polo Museale della Soprintendenza di Venezia, le MiBAC et le Ministero della Pubblica Istruzione, à l'élaboration de projets didactiques, parmi lesquels Ritratti di Venezia fra mito e realtà (publié en 2008).

Editeur : Actes Sud Editions (3 octobre 2012)
Collection : IMPRIMERIE NATIONALE
Langue : Français
ISBN-10: 233001192X
ISBN-13: 978-2330011925



Arturo Perez-Reverte Le capitaine Alatriste, Tome 7 : Le pont des assassins 
Editeur : Seuil (11 octobre 2012)
Collection : ROMAN ET HC
Langue : Français
ISBN-10: 2021078736
ISBN-13: 978-2021078732




Bernard Doumerc. Venise et son empire en Méditerranée. IX-XVe siècle
ISBN :   9782729874698
Collection :  Hors collection
 
Un ouvrage pour comprendre comment s’est déroulée cette expansion couronnée de succès mais obtenue au prix fort du sang versé et de l’or dépensé, qui décrit les mécanismes précoces et innovants dans la constitution et la gestion de l’empire colonial.
à paraître le 27 novembre 2012
 


Côté expos sur Paris:

Au musée Jacquemart-André: Canaletto – Guardi, les deux maîtres de Venise.
Au musée Maillol: Canaletto à Venise