Un peu de couleur en ce début de semaine...
30 juillet, 2012
29 juillet, 2012
Lettres de Venise
Voici un très joli recueil de courts textes accompagnés de dessins de l’auteur, petits instants de vie vénitienne saisis sur le vif, perceptions de celui qui découvre cette ville si particulière. L’auteur précise en ouverture que ces textes doivent être lus comme des « lettres ouvertes » et non des Mémoires. « Images ramassées au cours de mes découvertes, de mes flâneries, de mes rêves aussi. » Petits instants de pur bonheur auxquels celui qui a déjà visité la ville s’identifiera sans peine.
Ces Lettres paraissent dans la très belle collection « L’Écrivain voyageur » aux éditions La Bibliothèque qui produit de magnifiques petits livres très soignés, beau papier, belle mise en page. Un véritable plaisir pour celui qui aime les beaux livres. À signaler dans la même collection : Venise de Jean Lorrain et Récits vénitiens d’Henri de Régnier.
« Comment peut-on y venir pour la première fois? J’arrive vierge à Venise, avec une impression de la connaître. C’est une illusion. Est-ce la faute de mes prédécesseurs qui ont provoqué cet attrait? J’ai, avant de partir, laissé ma bibliothèque vénitienne bien rangée dans ses rayonnages, décidé à les oublier et désireux de m’approprier, à mon tour, la Cité des Doges. Il m’est impossible, malgré tous mes efforts, de les négliger. Ils reviennent sans cesse à la charge, non pas, semble-t-il, par envie mais afin de me guider discrètement et me conduire dans les lieux qu’ils ont aimés et décrits. » (p.7-8)
« Je n’aurai pas la prétention, même avec un bon sens de l’orientation, de me diriger sans faillir dans le Castello. Il convient de réfléchir, bien se repérer sur le plan que l’on sort de sa poche avant de partir en exploration, et se précipiter avec l’assurance de celui qui connaît son chemin jusqu’à ce que l’on se heurte à un rio sans pouvoir le franchir, voire à un campiello qui ne mène nullement là où l’on souhaitait se rendre. » (p.115)
Quatrième de couverture : « Les rivières sont des chemins qui marchent et qui portent où on veut aller. » Que dire de Venise entièrement sur l’eau? Dans quel passé nous transporte-t-elle et comment se mêler à ce peuple étrange qui ne cesse de marcher sur une terre seulement soutenue par des pieux en bois? Il y a la parenthèse de Venise, une mise en branle du monde, un tangage bien à elle. Musique, décor, miroir, voix d’opéra. Orphée rencontre Neptune. Tiepolo peint les ciels des palais. Bertrand Galimard Flavigny y séjourne, l’apprivoise. Heureuse familiarité.
28 juillet, 2012
26 juillet, 2012
25 juillet, 2012
22 juillet, 2012
Dans le sillage
S'installer sur le pont, guetter le passage des gondoles,
suivre le mouvement de la rame dans l'eau au milieu des
reflets multicolores. Patience, puis au bon moment figer l'instant.
21 juillet, 2012
19 juillet, 2012
17 juillet, 2012
16 juillet, 2012
Porta della carta
Ce superbe portail style gothique fleuri fut commandé à Bartolomeo Bon par le doge Francesco Foscari en 1438. C'est lui qu'on voit représenté agenouillé devant le lion de Saint-Marc. Les scuptures originales furent détruites en 1797 à la chute de la Sérénissime. Il est possible de voir la tête originale de la statue du doge qui est conservée dans le musée de l'Oeuvre (museo del'Opera). Les copies ont été produites par Luigi Ferrari et réinstallées au-dessus de la porte en 1885.
L'origine du nom Porta della Carta est controversée. Pour certains, le nom ferait référence aux archives d'États qui auraient été abrités dans ce bâtiment. Pour d'autres, il tirerait son nom des sentences et décrets qui y étaient rendus publics. D'autres encore le font dériver du fait qu'on y remettait les pétitions adressées au gouvernement.
Aquarelle de J.M.W. Turner, vers 1840
Photo datant des années 1880
Anonyme, vers 1880
Antonietta Brandeis, 1886, on remarque le retour des sculptures
14 juillet, 2012
13 juillet, 2012
12 juillet, 2012
10 juillet, 2012
Librairie Acqua Alta
Cette librairie est vraiment un lieu étonnant. J'ai découvert,
lors de ma dernière visite, plusieurs pièces jamais visitées avant.
Notamment une petite terrasse avec un poste d'observation situé
en-haut d'un escalier de livres recouvert de tapis persans qui donne
sur le rio. Il y a encore plus de chats! J'adore cet endroit!
Je rappelle l'adresse: Calle lunga S.M. Formosa, Castello 5176, Venise
08 juillet, 2012
Romance sans paroles
Rencontre matinale corte del Pestrin à Castello. Tiens n'est-ce pas là le chat de Luigi, le libraire de la librairie Acqua Alta? Il me semble que oui. Il est là qui miaule en tournant nerveusement sur la place. Je crois d'abord qui a faim. Il ne cesse de regarder en-haut. Peut-être appelle-t-il son maître: Eh oh, j'ai faim je veux rentrer!
Soudain je lève aussi la tête et je comprends enfin la raison de son tourment...
C'est Juliette, à sa fenêtre, qui le regarde impuissante...
Inscription à :
Articles (Atom)