Je suis allée visiter l'expo "Venise aux fenêtres" à la Maison européenne de la photographie à Paris. Jolie petite expo du photographe Riccardo Zipoli. On peut y voir une trentaine de photos de fenêtres où se reflètent quelques fragments de la ville: d'autres fenêtres, des coupoles, des anges... Les photos sont accompagnées de petites phrases en quatres langues du poète Mirzà Abdolqâder Bibel. J'ai aimé la précision des descriptions des prises vues (je sais, je suis un peu maniaque des détails...). La présence de ces reflets sur les fenêtres a comme effet de donner à voir un "tableau dans le tableau" qui donne lieu à une double lecture de l'image. On peut regarder les fenêtres pour elles-mêmes ou encore ce qui se réfléchit sur elles.
J'ai aussi visité les autres expositions actuellement à l'affiche, dont une d'Henri Cartier-Bresson, où j'ai été ravie de voir un joli cliché de Torcello en noir et blanc ainsi que deux photos de la Fenice du photographe Gérard Uféras.
J'ai aussi visité les autres expositions actuellement à l'affiche, dont une d'Henri Cartier-Bresson, où j'ai été ravie de voir un joli cliché de Torcello en noir et blanc ainsi que deux photos de la Fenice du photographe Gérard Uféras.
Voici le texte de présentation de l'expo:
Une ville changeante et insaisissable, mais en même temps idéale et métaphysique. Venise apparaît ainsi reflétée dans les vitres de ses propres fenêtres, à la fois éphémère et éternelle. Il ne s’agit pas de son double, mais d’une autre Venise, imaginaire, qui change de formes et de couleurs, qui répand sa présence dans des perspectives et des assemblages inattendus et dans des assemblages stupéfiants, où le concret s’unit à l’abstrait de manière picturale. Dômes, arbres, clochers, colonnes, nuages, statues et cheminées apparaissent, plus ou moins reconnaissables, dans l’encadrement des fenêtres des maisons et des palais.
Les textes, qui accompagnent les photographies de Riccardo Zipoli, sont tous dédiés au motif du reflet dans le miroir et sont extraits du recueil de poèmes persans de Bidel, poète, philosophe et mystique, qui a vécu en Inde et qui est l’un des plus grands représentants de la littérature persane.
À la fois motif littéraire et phénomène optique, le reflet réunit Orient et Occident, poésie et photographie, dans une étroite correspondance qui tient souvent ici de la mise en abyme.
Riccardo Zipoli vit et travaille à Venise. Il y pratique la photographie et y enseigne la langue et la littérature persanes au sein de l’Université Ca’Foscari.
Derniers jours pour voir l'exposition qui prend fin le 14 juin.
Une ville changeante et insaisissable, mais en même temps idéale et métaphysique. Venise apparaît ainsi reflétée dans les vitres de ses propres fenêtres, à la fois éphémère et éternelle. Il ne s’agit pas de son double, mais d’une autre Venise, imaginaire, qui change de formes et de couleurs, qui répand sa présence dans des perspectives et des assemblages inattendus et dans des assemblages stupéfiants, où le concret s’unit à l’abstrait de manière picturale. Dômes, arbres, clochers, colonnes, nuages, statues et cheminées apparaissent, plus ou moins reconnaissables, dans l’encadrement des fenêtres des maisons et des palais.
Les textes, qui accompagnent les photographies de Riccardo Zipoli, sont tous dédiés au motif du reflet dans le miroir et sont extraits du recueil de poèmes persans de Bidel, poète, philosophe et mystique, qui a vécu en Inde et qui est l’un des plus grands représentants de la littérature persane.
À la fois motif littéraire et phénomène optique, le reflet réunit Orient et Occident, poésie et photographie, dans une étroite correspondance qui tient souvent ici de la mise en abyme.
Riccardo Zipoli vit et travaille à Venise. Il y pratique la photographie et y enseigne la langue et la littérature persanes au sein de l’Université Ca’Foscari.
Derniers jours pour voir l'exposition qui prend fin le 14 juin.
Merci pour ce très beau message et ces splendides photos.
RépondreSupprimerJe vous répondrai(modestement)la semaine prochaine par deux de mes tableaux : "fenêtres sur Canal Grande".
Norma
Merci Norma, j'ai bien hâte de voir ça. De mon côté, je n'ai toujours pas renoué avec mes pinceaux... Je préfère l'appareil photo...
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager votre émotion devant ces photos magnifiques et originales, qui contiennent le reflet d'un monde et théâtralisent, en quelque sorte, Venise. Elles nous amènent aussi à réfléchir sur la perception et l'illusion.
RépondreSupprimerMême si vous n'avez pas "renoué avec vos pinceaux", nous aimerions voir, si vous le voulez, un peu de votre travail. S'oriente-t-il sur Venise?
Anne
Bonjour Anne,
RépondreSupprimeril y a un long moment que j'ai laissé mes pinceaux... J'ai surtout fait de l'abstrait, donc rien à voir avec Venise. J'ai tenté une aquarelle il y a quelques années... le résultat n'était pas fortiche... Je vous tiens au courant si je récidive ;)
Je me suis beaucoup interrogée sur l'abstrait et le non figuratif (et je m'interroge encore). Je pense qu'il existe une différence, certes fluctuante, mais réelle, au-delà des définitions données habituellement par de nombreux artistes du XXème siècle. Mais cette opinion n'engage que moi. Qu'en pensez-vous?
RépondreSupprimerCela dit, j'ai l'impression que vous êtes prête à reprendre vos pinceaux. N'hésitez surtout pas, c'est un tel bonheur de peindre!
Anne
Très belle photo de Cartier-Bresson du "Ponte del Diavolo" à Torcello; qui est malheureusement en travaux depuis des années...
RépondreSupprimerHi AnnaLivia, it is amazing to see how much "Venice" you are finding in Paris! I hope you are having a wonderful vacation.
RépondreSupprimerHi Annie,
RépondreSupprimeryes, Paris is full of little venitian details! We're having a great time! I'm about to book a short trip to Venice, maybe in September, I'll let you know. I found AMAZING inexpensive plane tickets. Keeping my fingers crossed...